Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Janson dit Lapalme, Pierre

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Geanson, Pierre
  • Genson, Pierre
  • Jeanson, Pierre

Date :

  • vers 1661 – 1743‑02‑12

Occupation :

  • Architecte
  • Arpenteur
  • Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né vers 1661 à Paris, Pierre Janson dit Lapalme est le fils de Barthélémi Janson, appareilleur de bâtiments, et de Jeanne Duvoisin.

Janson dit Lapalme apprend le métier de maçon et de tailleur de pierre à Paris, où il travaille. En 1688, il est engagé par Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, alors nouvel évêque de Québec.

Arrivé en Nouvelle-France en 1688, Janson dit Lapalme pratique d'abord sa profession à Québec. En plus de réaliser des travaux pour des particuliers, il s'engage auprès du Séminaire de Québec et oeuvre à l'érection de l'église de l'Enfant-Jésus (église de Notre-Dame-des-Victoires). Le maçon participe à plusieurs autres projets, dont la construction, avec son associé Jean Le Rouge, de la première porte Saint-Louis en 1693. Il reçoit une commission d'arpenteur pour le district de Québec en 1708.

En 1710, Janson dit Lapalme et sa famille s'installent définitivement à Montréal. Sa spécialité en maçonnerie ornementale l'amène à oeuvrer principalement sur des édifices religieux. De 1710 à 1719, il travaille notamment sur la façade intérieure de l'église Notre-Dame-de-Montréal, sur la façade de la chapelle des Récollets, sur l'église des Jésuites et sur la deuxième église de la paroisse de Sainte-Anne-de-Varennes, pour laquelle il réalise aussi l'architecture. Il prend également part à l'érection du fort Chambly et à la construction de résidences privées. En 1732, il exerce toujours le métier de maçon.

L'expertise en bâtiment de Janson dit Lapalme est parfois sollicitée pour procéder à des évaluations. En 1721, à la suite du grand incendie qui a ravagé Montréal, il est l'un des experts nommés pour estimer les dégâts causés par le feu aux propriétés. Six ans plus tard, il est le principal membre du comité qui doit évaluer la valeur du château de Vaudreuil.

Il est décédé le 12 février 1743 à Montréal. Il est inhumé dans un cimetière près de l'église Notre-Dame-de-Montréal.

Il avait épousé à Québec, en 1688, Marie-Anne-Esther D'Annésé, fille de Charles D'Annésé et d'Agnès Vivien; puis à Québec, en 1689, Madeleine-Ursule Rancin, fille de Charles Rancin et de Françoise Conflans; enfin à Sainte-Foy (Québec), en 1704, Marie-Geneviève Pelletier, fille de Nicolas Pelletier dit Marolles et de Françoise Ouechipichinokioué dite Lamy.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Ancestry.com Operations Inc. Ancestry.ca [En Ligne]. http://www.ancestry.ca/
  • BASTIEN, Geneviève G., Doris DROLET DUBÉ, Marthe LACOMBE et Arthur John Hampson RICHARDSON. Quebec City: Architects, Artisans, and Builders. Ottawa, Musée national de l'Homme, 1984. 589 p.
  • CÔTÉ, Robert, Micheline HUARD et Georges-Pierre LÉONIDOFF. La construction à Place-Royale sous le Régime français. Québec, Les publications du Québec, 1996. 482 p.
  • MOOGK, Peter. « JANSON (Jeanson), dit Lapalme, DOMINIQUE ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/EN/009004-119.01-f.php?id_nbr=1417
  • TANGUAY, Cyprien. Dictionnaire généalogique des familles canadiennes depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours. Vol. I : Depuis 1608 jusqu'à 1700. Montréal, E. Sénécal, 1871. 608 p.

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