Bélanger, François
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Bellanger, François
- Bellenger, François
Date :
- vers 1612 – vers 1686
Occupation :
- Artisan (charpentier, maçon, menuisier, etc.)
- Cultivateur / agriculteur
- Milicien
- Propriétaire foncier
- Seigneur / agent seigneurial
Éléments associés
Plaques commémoratives associées (1)
Personnes associées (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né vers 1612 probablement en Normandie ou en Basse-Normandie, en France, François Bélanger est le fils de François Bélanger et de Françoise Horlays.
Au printemps 1634, Bélanger, maçon de métier, arrive en Nouvelle-France en compagnie d'un groupe de colons dont fait partie Robert Giffard de Moncel, seigneur de Beauport et recruteur pour la Compagnie des Cent-Associés. Après ses années d'engagement complétées auprès de Giffard, il reçoit une concession à Château-Richer, dans la seigneurie de la Côte-de-Beaupré, en 1641. Figurant parmi les premiers colons à s'y établir, il défriche sa terre et y construit une maison.
Au fil du temps, Bélanger en vient à occuper plusieurs fonctions. En 1653, il est élu syndic et représente les habitants de la Longue Pointe. En 1660, en compagnie de Massé Gravel, il devient marguiller de Château-Richer. Deux ans plus tard, il est curateur d'Olivier Le Tardif, coseigneur de la Côte-de-Beaupré et juge de paix. Lorsque la milice est établie en Nouvelle-France en 1669, il exerce la charge de capitaine pour la Côte-de-Beaupré.
En 1667, Bélanger est l'un des plus riches propriétaires de la Nouvelle-France. Ayant encore des fils à établir, il fait une demande de concession au gouverneur Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau. En 1677, il reçoit une terre située au sud du fleuve Saint-Laurent et devient seigneur de L'Islet-de-Bonsecours. En plus de devoir peupler cette nouvelle propriété, il a la responsabilité de mettre à la disposition des colons un moulin banal, un four à pain, une commune ainsi qu'un terrain pour l'érection de l'église, du cimetière et du presbytère. Il construit son domaine au milieu des terrains de la seigneurie.
Il est décédé dans la seigneurie de L'Islet-de-Bonsecours vers 1686.
Il avait épousé à Québec, en 1637, Marie Guyon, fille de Jean Guyon, maçon et seigneur, et de Mathurine Robin.
Références
Notices bibliographiques :
- BÉLANGER, André. Hommages à François Bélanger et Marie Guyon [En Ligne]. http://www.famillesbelanger.com
- BÉLANGER, Raymond. François Bellenger : seigneur de L'Islet-de-Bonsecours. Québec, Presses de l'Université Laval, 2010. 445 p.
