Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Négatif

Type :

Patrimoine mobilier (Patrimoine documentaire)

Autre(s) nom(s) :

  • photographie
  • photography
  • picture
  • sheet film negative

Région administrative :

  • Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine

Date :

  • après 1950 – avant 1965 (Production)
  • 1988 (Donation)

Thématique :

  • Patrimoine maritime et fluvial

Classification :

  • Patrimoine documentaire > Objets de communication > Objet documentaire > Archives > Photographies

Éléments associés

Patrimoine immatériel associé (1)

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Description

Ce négatif en noir et blanc sur feuille capte une scène extérieure relative à la pêche aux coques sur la grève de Carleton entre les années 1950 et 1965.

Cette image présente onze pêcheurs, répartis sur la grève, œuvrant à la pêche au coques aidé de pelles ou de pêche-coques. Capté en plein travail, les hommes se présentent dans diverses positions, soit debout en appuis sur leur outils de travail, le dos légèrement courbé à remuer la grève afin de trouver des coques et même accroupis pour récolté ou nettoyer les coques trouvé.

Les pêcheurs sont tous vêtu sensiblement pareil. Ils revêtent soit une chemise, soit une veste, porte un pantalon parfois maintenu grâce à des bretelles ou par une ceinture, sont chaussé d'une paire de botte d' hauteur variant entre la mi-mollet et la mi-cuisse. Leur têtes sont toutes couverte d'une casquette. Deux d'entre eux ont également une pipe à la bouche.

Auprès des pêcheurs se trouve sac et panier permettant de contenir les coques pêché ainsi que de chaudière d'eau permettant le nettoyage des coques. Au premier plan, se trouve deux hommes accompagné d'un chien. Le chien est assit et légèrement reculé.

La grève est retourné par endroit et contient quelque petit plan d'eau. Derrière les hommes se dresse la falaise encore enneigé garnit de quelques frêles arbres.

Numéro de l'objet :

  • Cote : P67,.b.2a.4.19

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 9,7 centimètre(s)
  • Hauteur de l'image (Mesurée / intégral) : 9,4 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 12,3 centimètre(s)
  • Largeur de l'image (Mesurée / intégral) : 11,7 centimètre(s)

Discipline :

  • Arts et loisirs

Inscription :

sur l'acétate, c.d. : 7 ANSCO SAFETY FILM

Langue :

  • Anglais

Altérations :

  • Rayure (Cause inconnue) : Acétate de cellulose
    Présence de rayures au coin supérieur droit.
     
  • Usure (Cause inconnue) : Acétate de cellulose
    Présence de légères égratignure résultant probablement de sa manipulation.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette photographie, précieux témoignage de la pêche aux coques à Carleton, fait partie du Fonds Charles-Eugène Bernard acquis par le Musée de la Gaspésie en 1988. Photographe à Carleton entre 1950 et 1970, Charles-Eugène Bernard a su capter à plusieurs occasions des pêcheurs gaspésiens en train de pêcher des coques sur les battures de Carleton.

En Gaspésie, la pêche aux coques est une activité traditionnelle très prisée dans le secteur de Miguasha-Saint-Omer-Carleton , à Port-Daniel et dans le secteur de Gaspé. Pour pratiquer cette pêche à pied, il faut se synchroniser avec les marées. Les coques se pêchent le printemps de deux différentes façons : à sec sur les battures à marée basse ou dans l'eau au baissant. C'est durant le temps de Pâques que les cueilleurs sentent l'appel des coques et viennent en plus grand nombre, en famille ou en groupe, sur l'estran.

La coque, qu'on appelle aussi mye commune ou « clam » est un mollusque bivalve qui s'enfouit dans le sable à marée basse. Vivant en colonie, les coques laissent des indices de leur cachette par des trous qu'elles font dans le sable pour respirer et se nourrir. Pour les débusquer, les pêcheurs creusent des trous de 10 à 15 centimètres dans le sable à l'aide d'outils manuels, tels que pêche-coque, broc, pelle ou bêche, ou juste avec les mains. Il faut savoir manier les outils pour ne pas abîmer la coquille.

Pour pratiquer cette pêche printanière, les pêcheurs doivent porter des vêtements chauds, des bottes ou cuissardes en caoutchouc et même de grosses mitaines de laine. Sur la photo, ils utilisent des paniers tressés en frêne de fabrication micmaque, des chaudières et des sacs de jute pour transporter leur manne marine.

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Références

Mention de source :

Don de Charles-Eugène Bernard

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