Maison Henri-Edmond-Casgrain

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Déclaration	Situé dans un site patrimonial	Gouvernement du Québec
Transfert de responsabilité Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09 Prise d'effet : 2017-06-09

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Lorsque la Cité de Québec fait l'acquisition des propriétés des héritiers du marchand John Provan en 1883, il s'y trouve des maisons incendiées qui avaient été autrefois l'hôtel Prince-de-Galles. La Cité profitera de l'occasion pour mettre en application son projet d'élargissement de la rue Saint-Jean sur quelque 4,57 mètres de terrain. Ainsi, lorsqu'elle revend le tout au dentiste Henri-Edmond Casgrain (1846-1914) en 1888, c'est avec l'obligation de construire selon le nouvel alignement. Ce dernier fait dès lors construire une habitation en brique sur la portion ouest de sa propriété suivant les plans de l'architecte Elzéar Charest. La maison comporte alors trois étages et est coiffée d'un toit mansardé muni d'une tourelle au centre. En 1890, le dentiste Henri-Edmond Casgrain réside dans cette maison et ses bureaux de consultation sont situés au rez-de-chaussée. Par sa vocation, cette maison se démarque dans le paysage architectural de la rue Saint-Jean en raison de ses attributs qui sont ceux d'une résidence beaucoup plus que ceux d'un édifice commercial.

En 1919, la propriété est vendue au marchand Gaspard Huot. L'année suivante, des changements sont apportés à la façade et à l'intérieur. Par ailleurs, le porche est fermé en 1921 et une rallonge est érigée à l'arrière de la maison en 1930. Au cours de cette même année, d'autres importants travaux sont exécutés sur l'édifice, notamment le rehaussement de la façade et le remplacement de la toiture par un toit plat. Par la suite, l'ancienne résidence devient un immeuble à vocation commerciale et des chambres sont louées aux étages supérieurs.

Au début des années 1950, la tourelle centrale est démolie.

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