Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Ciboire

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1687 – avant 1697 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Groupes associés (1)

Personnes associées (2)

Inventaires associés (1)

Description

Ciboire d'argent, composé du ciboire et de son couvercle. L'intérieur du ciboire est de vermeil. Le noeud de sa tige est orné de têtes d'angelots et le pied d'une frise ajourée. Le couvercle est couronné d'une croix.

Le poinçon de maître, les lettres « AD » sur deux palmes et surmontées de deux points et d'une fleur de lys couronnée, se retrouve sur la base du pied, sur le noeud et sur le bord de la coupe. Sous le pied et à l'intérieur du couvercle se trouve le poinçon de la maison commune de 1687, soit le « S » couronné, et le poinçon de décharge de 1687-1691 : couronne fleurdelysée. À l'intérieur du couvercle se trouve également le poinçon de charge: la lettre « A » flanquée de consoles en « S » renversé, surmontée d'une fleur de lys. Le poinçon de décharge se trouve également sur la croix.

Sous le pied est gravée l'inscription « x EX x VOTO x 1701 ». Les lettres « Hp. G. » sont gravées sur plusieurs endroits du ciboire, afin de signifier son appartenance à l'Hôpital général de Québec.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2014.136.1-2
  • Numéro précédent : 97-584
  • Numéro précédent : 2002-1412

Lieu de production :

  • Europe > France > Paris

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 12,9 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 24 centimètre(s)

Matériaux :

  • Métal (Argent)
  • Métal (Or)

Poinçon :

  • à l'intérieur du couvercle, charge : A surmonté d'une fleur de lys, à côté deux consoles en S renversé sur la fleur de lys 1687-1691
  • à l'intérieur du couvercle, maison commune : S couronné 1687
  • sous le nœud, poinçon, maître : deux palmes surmontées de AD, deux grains séparées d'une fleur de lys portant une couronne ouverte
  • sous le pied, poinçon : maison commune S couronné de 1687
  • sur la base du pied, décharge : couronne fleurdelysée de 1687-1691
  • sur la base du pied, maître : deux palmes surmontées de AD, deux grains séparées d'une fleur de lys portant une couronne ouverte
  • sur la croix, décharge : couronne fleurdelysée de 1687-1691
  • sur le rebord de la coupe, poinçon, maître : AL surmontées d'une croix, deux grains et d'une fleur de lys couronnée

Inscription :

sous le pied, gravé : x EX x VOTO x 1701.; à côté des pas de vis du pied et du nœud, sous la coupe, sur le couvercle, gravé : Hp. G.

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Deux orfèvres parisiens sont intervenus dans la fabrication de ce ciboire. Adrien Davault (1626-1694) a réalisé la base et Alexis Loir (1640-1713) s'est chargé du nœud et du couvercle. Adrien Davault est reçu maître orfèvre en 1655 alors qu'Alexis Loir est reçu en 1669.

Ce ciboire a été donné en tant qu'ex-voto à l'église Notre-Dame-des-Anges de l'Hôpital général de Québec et à la communauté des Augustines en 1701, selon l'inscription gravée sous son pied. L'événement n'est pas signalé dans les Annales de la Communauté, qui font toutefois état de plusieurs événements d'importance ayant eu lieu cette année-là. En effet, en 1701, les religieuses de l'Hôpital général vivent l'inquiétude de ne savoir si perdurera leur hôpital nouvellement fondé. L'évêque de Québec, Monseigneur de Saint-Vallier, est en France pour plaider sa survie auprès du roi Louis XIV. Les premières novices de l'Hôpital général ont dû quitter leur monastère pour celui de l'Hôtel-Dieu de Québec, où elles subissent le ressentiment des religieuses de l'Hôtel-Dieu qui ne souhaitent pas l'émancipation de ce monastère qu'elles ont aidé à fonder et qui leur était administrativement lié jusqu'alors. Mais enfin arrive au port de Québec le navire apportant la nouvelle de l'acquiescement du roi aux demandes de l'évêque. Soulagement et allégresse. Les novices reviennent à l'Hôpital général, et l'une d'elle, « la chère soeur de Ste. Thérèse », fait profession.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BIMBENET-PRIVAT, Michèle. Les orfèvres et l'orfèvrerie de Paris au XVIIe siècle. Vol. 1. Paris, Commission des travaux historiques de la ville de Paris, 2002. 568 p.
  • O'REILLY, Helena. Monseigneur de Saint-Vallier et l'Hôpital général de Québec. Québec, C. Darveau imprimeur-éditeur, 1882. 743 p.
  • SAVARD, Guillaume. Le Musée du Monastère des Augustines de l'Hôpital Général de Québec, Les origines d'un trésor monastique, 1930-2005. Québec, AHGQ, 2005. 78 p.
  • TRAQUAIR, Ramsay. The old silver of Quebec. Toronto, Macmillan of Canada, 1940. 168 p.

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