Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Parizeau, Jacques

Type :

Personne

Date :

  • 1930‑08‑09 – 2015‑06‑01

Occupation :

  • Député
  • Enseignant / professeur
  • Ministre / conseiller exécutif / commissaire
  • Premier ministre / chef de gouvernement

Éléments associés

Groupes associés (1)

Inventaires associés (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Désignation Personnage historique Ministre de la Culture et des Communications 2015-06-09

Statuts antérieurs

  • Proposition de statut national
 
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 9 août 1930 à Montréal, Jacques Parizeau est le fils de Gérard Parizeau, courtier d'assurances, et de Germaine Biron.

Parizeau entame son parcours scolaire au Collège Stanislas de Montréal, puis de 1947 à 1950, fréquente l'École des hautes études commerciales. Il se rend ensuite en Europe pour compléter sa formation. Il étudie à l'Institut d'études politiques et à la Faculté de droit de Paris et il obtient en 1955 un doctorat en économie de la London School of Economics.

Commençant sa carrière dans le milieu de l'éducation, Parizeau est professeur en économie à l'École des hautes études commerciales de 1955 à 1976. Il y est directeur de l'Institut d'économie appliquée de 1973 à 1975. Il est aussi directeur du journal L'Actualité économique de 1955 à 1961. Il enseigne de nouveau à l'École des hautes études commerciales de 1985 à 1989.

Parizeau oeuvre également au sein de plusieurs institutions et organismes publics. Consultant pour plusieurs ministères du gouvernement du Québec, il est conseiller économique et financier du premier ministre et du Conseil des ministres de 1961 à 1969. Il préside le comité d'étude sur les institutions financières de 1966 à 1969. En tant que conseiller économique, Parizeau pend une part active aux grands chantiers de la Révolution tranquille. Il contribue au projet de nationalisation de l'électricité, à la création de la Société générale de financement et est l'un des instigateurs de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il est aussi membre des conseils d'administration de la Société d'exploitation minière et de la Régie de l'assurance-dépôts dès leur création, et ce, jusqu'en 1969.

En 1969, Parizeau adhère au Parti québécois où il préside le conseil exécutif du parti de 1970 à 1973. Il est député de la circonscription de L'Assomption de 1976 à 1984. Sous le gouvernement de René Lévesque, il est ministre des Finances de 1976 à 1984, président du Conseil du trésor de 1976 à 1981 et ministre du Revenu de 1976 à 1979. Il occupe également le poste de ministre des Institutions financières et Coopératives en 1981 et 1982. Parizeau démissionne de ses postes de ministre et de député en 1984 après que René Lévesque, chef du Parti québécois, adopte une nouvelle orientation pour les prochaines élections qui ne situe pas la souveraineté au premier plan.

Succédant à Pierre Marc Johnson, Parizeau est élu chef du Parti Québécois en 1988. L'année suivante, il est réélu député de la circonscription de L'Assomption. Chef de l'opposition officielle jusqu'en 1994, il préside le comité du Non pour le référendum de 1992 sur l'Accord de Charlottetown qui vise une nouvelle proposition constitutionnelle canadienne.

Parizeau devient premier ministre du Québec en 1994. Il occupe également le poste de ministre de la Culture et des Communications en 1995. En octobre de la même année, il tient un référendum sur la souveraineté du Québec. Le résultat du référendum concède la victoire au camp du non. Parizeau démissionne le 29 janvier 1996. Après sa vie politique, il demeure un observateur et critique de la scène politique québécoise.

Il a publié Pour un Québec souverain (1997). Il est également l'auteur de Le Québec et la mondialisation : une bouteille à la mer? (1998) et de La souveraineté du Québec hier, aujourd'hui et demain (2009).

Il est décédé à Montréal le 1er juin 2015.

Il avait épousé à Montréal, en 1956, Alicya Poznanski, fille de Stanislas Poznanski, industriel, et de Bronislawa Ostrowska; puis à Sainte-Agathe-des-Monts, en 1992, Lisette Lapointe, fille de Philippe Lapointe, enseignant et cadre scolaire, et de Laurette Picard, enseignante.

Ce personnage historique a été désigné par la ministre de la Culture et des Communications le 9 juin 2015.

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Intérêt patrimonial

Ce personnage historique est désigné pour les motifs suivants:

La ministre de la Culture et des Communications est responsable en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel de la commémoration des premiers ministres décédés du Québec.

Jacques Parizeau a été le 26e premier ministre du Québec. Il a occupé cette fonction du 26 septembre 1994 au 29 janvier 1996.

Auparavant, il a été professeur en économie à l'École des hautes études commerciales de 1955 à 1976 et de 1985 à 1989, et haut fonctionnaire de 1961 à 1969. Il a été l'un des principaux artisans de la Révolution tranquille en raison de sa contribution à la nationalisation de l'électricité, à la création de la Société générale de financement et de la Caisse de dépôt et placement du Québec, et à la mise en place de la Régie des rentes du Québec.

De 1976 à 1984, il a été ministre des Finances dans le gouvernement de René Lévesque. Il a instauré le régime d'épargne-actions et a joué un rôle clé dans la création du Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Assemblée nationale du Québec. « Jacques Parizeau ». Assemblée nationale du Québec. Assemblée nationale du Québec [En ligne]. http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/parizeau-jacques-4781/biographie.html
  • DUCHESNE, Pierre. Jacques Parizeau - Le Baron. Vol. 2. Montréal, Éditions Québec Amérique, 2001. 534 p.
  • DUCHESNE, Pierre. Jacques Parizeau - Le Croisé. Vol. 1. Montréal, Éditions Québec Amérique, 2001. 622 p.
  • DUCHESNE, Pierre. Jacques Parizeau - Le Régent. Vol. 3. Montréal, Éditions Québec Amérique, 2001. 603 p.
  • RICHARD, Laurence. Jacques Parizeau, un bâtisseur. Montréal, Les Éditions de l'Homme, 1992. 249 p.

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