23, rue Principale

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Délimitation	Situé dans une aire de protection	Ministre de la Culture et des Communications	1975-05-13

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Le 30 janvier 1816, Jacob Cook fils, commerçant, acquiert le lot numéro 3 du village de Frelighsburg, correspondant aux lots 64 et 65 du cadastre originaire. Ce lotissement est suffisamment grand pour permettre la construction d'une maison et de bâtiments secondaires. Jacob Cook fils acquiert ce terrain des héritiers Freligh, selon les termes d'une homologation de la Cour du Banc du Roi datée du 22 avril 1805. Cette homologation accordait aux héritiers Freligh le droit de louer et de percevoir une rente annuelle sur les lots divisés et arpentés de la moitié est du lot 29, sur lesquels s'élève le village du côté sud de la rivière aux Brochets. Ainsi, Jacob Cook fils s'engage « à payer une rente annuelle de 2 livres le premier mai de chaque année », au même titre que tous les autres locataires des Freligh.

C'est vers 1844 que James Harvey Smith occupe cet emplacement. La carte produite par J. H. Walling en 1864 indique qu'il y tient un magasin. Vers 1879, il y exploite encore un commerce tout en vendant des produits d'assurance. Il deviendra secrétaire-trésorier de Frelighsburg, puis maire du village au cours des années 1880. À la suite de son décès, sa veuve Emily, fille d'Artemus Holden, vend le terrain et le bâtiment qui s'y trouve le 10 octobre 1900 à Nelsonl Thompson, marchand et futur maire (1915) de Frelighsburg. À compter de la seconde moitié du 20e siècle, l'édifice acquiert une vocation mixte, soit résidentielle et commerciale. Il abritera ainsi un magasin d'antiquités et une succursale de la Caisse Desjardins.

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Inventaire du patrimoine bâti de Frelighsburg (2021 - 2022)
Municipalité de Frelighsburg

Cet imposant édifice, vraisemblablement construit vers 1845 à la suite de l'acquisition du terrain par James Harvey Smith, se démarque entre autres sur le plan de la valeur d'âge. Il figure parmi les plus anciens édifices de Frelighsburg. Il présente une bonne valeur d'authenticité, ayant connu relativement peu de modifications. Parmi celles-ci figurent notamment la disparition de la galerie et de son toit sur le mur pignon. Les nouvelles fenêtres mises en place s'inspirent des modèles d'origine. L'édifice se démarque, en outre, au point de vue de sa valeur d'usage puisqu'il a été occupé par un magasin dès le milieu du 19e siècle. Par son emplacement à la jonction de la rue Principale et du chemin de Saint-Armand, il occupe une position stratégique au cœur du village de Frelighsburg, ce qui lui donne une valeur de contexte supérieure.

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