Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Ciboire

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Montérégie

Date :

  • après 1817 – avant 1830 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 33.2001.44.1-2

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal

Dimensions :

  • Diamètre extérieur : 15,5 centimètre(s)
  • Hauteur : 29 centimètre(s)

Matériaux :

  • Métal (Vermeil)
  • Métal (Argent)

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Présumé : Ciselé ou Martelé ou Repoussé
  • Doré

Représentation iconographique :

  • Feuille
  • Raisin
  • Vigne

Poinçon :

  • Sur le rebord de la coupe et la tranche du pied : léopard passant ; tête de profil droit ; SM dans un rectangle

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2012-10-19

Statuts antérieurs

  • Reconnaissance, 1989-08-24
 

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Valeur patrimoniale

Le ciboire présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique découlant de son association avec son auteur, l'orfèvre Salomon Marion (1782-1830). Originaire de Lachenaie (Terrebonne), Marion fait son apprentissage à Montréal dans l'atelier de Pierre Huguet dit Latour (1749-1817). Il travaille ensuite sous contrat, notamment pour son ancien maître. C'est à partir de 1817 qu'il gagne son indépendance professionnelle et travaille à son compte. Réalisé après cette date, le ciboire de l'église de La Présentation-de-la-Sainte-Vierge témoigne de la production religieuse de cet orfèvre, qui s'impose comme un artisan de talent dans le premier tiers du XIXe siècle.

Le ciboire présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur artistique. Il se distingue par l'harmonie et l'équilibre de ses formes ainsi que par son décor distribué sur la scotie du pied, sur les collerettes et sur le noeud. Les motifs, dont celui de la vigne, sont typiques du vocabulaire décoratif de Salomon. Ils confèrent une qualité particulière à cette pièce, qui est l'un des rares ciboires ornementés de Salomon à avoir été conservés.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2020.

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Informations historiques

Ce ciboire est fabriqué entre 1817 et 1830 pour l'église de La Présentation-de-la-Sainte-Vierge. Il porte le poinçon de Salomon Marion (1782-1830).

Marion est un orfèvre originaire de Lachenaie (Terrebonne). Il fait son apprentissage à Montréal dans l'atelier de Pierre Huguet dit Latour (1749-1817). Il travaille ensuite sous contrat, notamment pour son ancien maître. C'est à partir de 1817 qu'il gagne son indépendance professionnelle et travaille à son compte. Le ciboire de l'église de La Présentation-de-la-Sainte-Vierge est donc postérieur à cette date. Aucune mention dans les livres de comptes ne permet de le dater plus précisément, mais il est vraisemblablement utilisé dans le deuxième lieu de culte de la paroisse, qui est édifié de 1817 à 1820 pour remplacer une chapelle devenue trop exiguë. La pièce façonnée en argent est dorée plus tard au cours de son histoire.

L'église de La Présentation-de-la-Sainte-Vierge est classée en 1957. Elle est incluse dans le site patrimonial de La Présentation-de-la-Sainte-Vierge, classé en 1984.

Le ciboire est reconnu en 1989, en même temps que d'autres biens mobiliers conservés dans l'église. Il devient classé lors de l'entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel en 2012.

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Références

Contributeur de données :

Direction générale du patrimoine

Notices bibliographiques :

  • CHAGNON, Joanne et Laurier LACROIX. « Oeuvres d'art de l'église de La Présentation-de-la-Vierge ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Biens mobiliers du Québec. Tome III. Québec, Les Publications du Québec, 1999, p. 269-273.
  • CROTEAU, André. Les belles églises du Québec. Vol. 2, Québec et la vallée du Saint-Laurent. Saint-Laurent, Éditions du Trécarré, 1996. 222 p.
  • s.a. La Présentation - Saint-Hyacinthe - Église. Inventaire des oeuvres d'art [document inédit], 1956. 66 p.

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