Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Lacoste-Frémont, Thaïs

Type :

Personne (Femme)

Date :

  • 1886‑10‑18 – 1963‑04‑06

Occupation :

  • Botaniste
  • Philanthrope

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
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Synthèse

Née le 18 octobre 1886 à Montréal, Thaïs Lacoste-Frémont est la fille d'Alexandre Lacoste, juge en chef de la cour d'appel, et de Marie-Louise Globensky.

Thaïs Lacoste-Frémont étudie au couvent Hochelaga de Montréal et reçoit la médaille de succès du gouverneur général du Canada.

Thaïs Lacoste-Frémont est surtout connue pour son engagement politique et social. En 1926, elle fonde l'Association des femmes conservatrices de la cité et du district de Québec et en devient la présidente. Un an plus tard, elle est déléguée à la convention nationale du Parti conservateur, qui se tient à Winnipeg, et est nommée au Conseil national du parti pour représenter les femmes du Québec. Son engagement politique se traduit également par une participation aux campagnes électorales de plusieurs provinces, en 1925, 1926 et 1930. En 1932, Thaïs Lacoste-Frémont devient la première déléguée à la 13e assemblée de la Société des Nations qui se tient à Genève, ce qui fait d'elle la première Canadienne française à avoir une position officielle au Canada. Un an plus tard, elle représente son pays à la 5e Conférence biennale de l'Institut des relations du Pacifique à Banff.

Pendant près de 40 ans, Thaïs Lacoste-Frémont s'implique dans de nombreux comités et associations. Elle est notamment cofondatrice, en 1907, de l'Hôpital Sainte-Justine, vice-présidente du Canadian Federation of Catholic Convent Alumnæ en 1933, membre, de 1937 à 1940, du Comité aviseur régional, du Canadian Welfare Council, en 1947 et 1948, elle préside le Cercle d'étude de la Section de Québec du Comité conjoint du statut légal de la femme mariée dans la province de Québec et, en 1962, est membre, à Montréal, de l'Association canadienne des Nations Unies.

Thaïs Lacoste-Frémont collabore avec plusieurs journaux dont le Journal de Québec et La Patrie. Elle consacre aussi une partie de son temps à l'enseignement.

L'action de Thaïs Lacoste-Frémont témoigne de sa volonté de faire avancer la condition féminine. Elle se bat pour l'égalité des sexes et l'accession des femmes aux carrières politiques.

Elle est décédée à Montréal le 6 avril 1963.

Elle avait épousé, en 1910, Charles Frémont, avocat au barreau de Québec, surintendant général de la chasse et de la pêche et conseiller du roi.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BOISSONNEAULT, Jeanne d'Arc. Femme de coeur, femme d'action : Thaïs Lacoste-Frémont. Musée de la Civilisation, Québec, 2005. 37 p.
  • DESJARDINS, Marie-Paule. Dictionnaire biographique des femmes célèbres et remarquables de notre histoire. Montréal, Guérin, 2007. 600 p.
  • Musée de la Civilisation. Fonds Thaïs Lacoste-Frémont, Notice biographique [En Ligne]. http://www.mcq.org.fr/

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