Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

St-Laurent, Louis Stephen

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Saint-Laurent, Louis Stephen
  • St-Laurent, Louis
  • St-Laurent, Louis S.

Date :

  • 1882‑02‑01 – 1973‑07‑25

Occupation :

  • Avocat
  • Député
  • Enseignant / professeur
  • Ministre / conseiller exécutif / commissaire
  • Premier ministre / chef de gouvernement

Éléments associés

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Plaques commémoratives associées (2)

Groupes associés (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 1er février 1882 à Compton, Louis Stephen St-Laurent est le fils de Jean-Baptiste-Moïse St-Laurent, commerçant, et de Mary Anne Broderick.

En 1896, St-Laurent entre au séminaire Saint-Charles-Borromée à Sherbrooke. Il étudie le droit à l'Université Laval de 1902 à 1905.

St-Laurent pratique sa profession dans le cabinet de Louis-Philippe Pelletier, puis s'associe avec Antonin Galipeault de 1909 à 1923. Il se spécialise alors en droit commercial. En 1914, il exerce la fonction de professeur de droit à l'Université Laval. À partir des années 1920, il agit à titre d'avocat-conseil auprès d'entreprises ainsi que des gouvernements du Québec et du Canada. L'homme de loi est bâtonnier du Québec en 1929 et président de l'Association du barreau canadien de 1930 à 1932. Cinq ans plus tard, il est nommé avocat-conseil au sein de la commission Rowell-Sirois.

En 1941, à la suite de la mort d'Ernest Lapointe, St-Laurent devient ministre fédéral de la Justice. Il est élu l'année suivante dans la circonscription de Québec-Est à la Chambre des communes. Le départ du ministre Pierre-Joseph-Arthur Cardin en 1942, en raison de sa position sur la conscription, fait de lui le lieutenant québécois du premier ministre William Lyon Mackenzie King. Le politicien occupe le poste de secrétaire d'État aux Affaires extérieures, sur une base intérimaire en 1944, puis, officiellement, à partir de 1946. Deux ans plus tard, il succède à King à titre de premier ministre du Canada et reprend le portefeuille de la Justice. Défait contre les conservateurs de John George Diefenbaker en 1957, il démissionne de son siège l'année suivante.

À la tête du gouvernement fédéral, St-Laurent accroît le rôle social de l'État en élargissant le programme de pensions de vieillesse, en créant l'assurance-hospitalisation et en établissant le programme de péréquation avec les provinces. C'est par ailleurs sous son gouvernement que Terre-Neuve rejoint la fédération canadienne en 1949. Sur le plan de la politique étrangère, il contribue à l'expansion du rôle international du Canada au sein de l'Organisation des Nations unies et de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord.

Il est décédé à Québec le 25 juillet 1973.

Il avait épousé à Beauceville, en 1908, Jeanne Renault, fille de Pierre-Ferdinand Renault, marchand, et d'Amanda Montminy.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BOTHWELL, Robert. « St-Laurent, Louis Stephen ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com
  • BOTHWELL, Robert. « St-Laurent, Louis-Stephen ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • GARANT, André. « Marius Barbeau et les amours du premier ministre ». Comité culturel et patrimonial de Beauceville. Comité culturel et patrimonial de Beauceville [En ligne]. https://sites.google.com/site/wwwccpbca/ccpbca
  • THOMPSON, Dale C. Louis St-Laurent : Canadien. Montréal, Cercle du livre de France, 1968. 570 p.

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