Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Gérin-Lajoie, Antoine

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Né à Yamachiche, le 4 août 1824, Antoine-Gérin-Lajoie est le fils d'Antoine Gérin dit Lajoie, cultivateur, et d'Amable Gélinas.

En 1837, Gérin-Lajoie amorce son cours classique au séminaire de Nicolet. Dès cette époque, il devient écrivain et journaliste et rédige ses deux premières oeuvres, la chanson Un Canadien errant, en 1842, et la tragédie Le jeune Latour en 1844. Il fonde également une société littéraire et de discussion, puis travaille au journal Le Moniteur.

En 1844, Gérin-Lajoie propose la création de l'Institut canadien de Montréal. La même année, il en devient le premier secrétaire avant d'en assumer la présidence en 1845 et 1846. Il travaille au journal La Minerve à partir de 1845 et occupe les fonctions de correcteur d'épreuves, de traducteur et de rédacteur. En 1845, il est également secrétaire de l'Association Saint-Jean-Baptiste.

Gérin-Lajoie se détourne ensuite quelque temps du journalisme et de l'écriture. En 1847, il organise des assemblées politiques pour favoriser la candidature de Louis-Joseph Papineau dans le comté de Saint-Maurice. La même année, il amorce des études en droit, puis obtient sa commission d'avocat en 1848. Il ouvre alors un bureau, mais ne pratiquera qu'épisodiquement, ne se considérant pas un bon avocat.

Employé au Bureau des travaux publics dès 1849, Gérin-Lajoie occupe plusieurs postes, dont ceux de copiste, de secrétaire de rédaction et de publiciste. De 1852 à 1865, il suit le siège du gouvernement lors de ses déménagements successifs entre Québec et Toronto. En 1852, il entre au Bureau des traducteurs de l'Assemblée législative, puis en 1856, à la bibliothèque de l'Assemblée, où il se démarque particulièrement. À titre de bibliothécaire adjoint chargé de la section française, il publie le premier Grand catalogue raisonné de la bibliothèque (1857).

Gérin-Lajoie s'installe à Québec en 1859 et reprend son activité littéraire. Il fréquente plusieurs auteurs liés à l'École de Québec dont Octave Crémazie et François-Xavier Garneau et participe à la fondation de la revue Les Soirées canadiennes, publiée de 1861 à 1865. À cette époque, il rédige ses oeuvres les plus marquantes, Jean Rivard, le défricheur canadien (dans Les Soirées canadiennes, 1862) et Jean Rivard, économiste (dans Le Foyer canadien, 1864). En 1865, il déménage définitivement à Ottawa.

Il a également publié Catéchisme politique, ou éléments du droit public et constitutionnel du Canada [...] (1851) et Dix ans au Canada, de 1840 à 1850: histoire de l'établissement du gouvernement responsable (1888).

Il est décédé à Ottawa, le 4 août 1882. Il est inhumé au cimetière de Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.

Il avait épousé à Toronto, en 1858, Joséphine-Henriette Parent, fille d'Étienne Parent.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • FALARDEAU, Jean-Charles. « Gérin-Lajoie, Antoine ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • HAMEL, Réginald, John HARE et Paul WYCZYNSKI. Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord. Montréal, Fides, 1989. 1364 p.

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013