Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Tourangeau, Adolphe

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Guillet dit Tourangeau, Adolphe

Date :

  • 1831‑01‑15 – 1894‑10‑09

Occupation :

  • Conseiller municipal
  • Courtier d'assurances
  • Député
  • Fonctionnaire
  • Maire
  • Notaire
  • Personnalité d'affaires

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 15 janvier 1831 à Québec, Adolphe Tourangeau est le fils de Jean Guillet dit Tourangeau et d'Adélaïde Bernier.

Après avoir étudié au petit séminaire de Québec de 1841 à 1850 ainsi qu'au lycée de Québec, Tourangeau fait son droit à l'Université Laval et sa cléricature auprès de Louis Panet. Il est reçu notaire en 1855.

Tourangeau ouvre un bureau dans le quartier Saint-Roch à Québec. En plus de pratiquer le notariat, il est agent d'assurances de 1862 à 1883. Il s'intéresse également aux secteurs des brasseries, des finances et des transports, mais connaît peu de succès dans ces domaines.

En 1862, Tourangeau est élu conseiller du quartier Saint-Roch. Quelques mois plus tard, il est choisi par ses pairs pour remplacer le défunt maire, Thomas Pope. Aux élections municipales suivantes, il est élu par les citoyens et occupe ce poste jusqu'en 1866. Il revient brièvement à la tête de l'administration de la ville du 10 janvier au 2 mai 1870. Sous son administration, il s'affaire à contrôler les dépenses afin de réduire la dette municipale et modifie le système de taxation. Le nouveau maire réalise quelques projets notables dont la mise en place d'un service régulier de traversiers entre Québec et Lévis et la séparation des services de police et d'incendie. Il propose également un projet d'agrandissement des portes de la ville et, malgré les critiques, il obtient la permission de démolir et d'agrandir la porte Saint-Jean afin d'améliorer la circulation des véhicules et des piétons.

Au début de l'année 1870, l'Assemblée législative de la province de Québec met en vigueur une nouvelle loi visant à accorder le pouvoir de nomination du maire aux conseillers élus. Le maire Tourangeau doit donc briguer à nouveau les suffrages. Il refuse de céder sa place alors que Pierre Garneau est élu. Après avoir occupé l'hôtel de ville pendant deux jours en signe de protestation, il abandonne la lutte.

Après sa carrière sur la scène municipale, Tourangeau représente le comté de Québec-Est à la Chambre des communes comme conservateur indépendant, de 1870 à 1877. À la suite de sa défaite face à Wilfrid Laurier, il devient notaire de la Corporation de Québec et pratique sa profession jusqu'en 1883. Cette même année, il est nommé maître de poste par le gouvernement canadien et occupe cet emploi jusqu'à sa mort.

Il est décédé à Québec le 9 octobre 1894. Il est inhumé dans la même ville au cimetière Saint-Charles.

Il avait épousé à Québec, en 1861, Victoire-Adélaïde Jourdain, fille d'Augustin Jourdain et de Marie-Adélaïde Lefrançois.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CÔTÉ, Louis-Marie, Carmelle GAUVIN et Gérald SIROIS. Les maires de la vieille capitale. Québec, Société historique de Québec, 1980. 117 p.
  • HÉBERT, Yves. « Tourangeau (Guillet dit Tourangeau), Adolphe ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • Ville de Québec. Répertoire des toponymes [En Ligne]. http://www.ville.quebec.qc.ca/

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