Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Filles de la Providence

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • F.D.L.P.
  • Filles de la Providence de Saint-Brieuc

Date :

  • 1897 –

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)
  • Enseignement (Éducation)

Éléments associés

Plaques commémoratives associées (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Fondée en 1818 à Saint-Brieuc, en France, par le père Jean-Marie de La Mennais, la congrégation des Filles de la Providence se consacre essentiellement à l'éducation des enfants. Les trois premières soeurs recrutées par de La Mennais prononcent leurs voeux en 1819 selon les constitutions des Filles du Coeur de Marie. Deux ans plus tard, elles deviennent une congrégation religieuse autonome de type apostolique, sous le nom de Filles de la Providence.

Invitées par Mgr Albert Pascal, évêque de Prince Albert, à venir s'établir dans son diocèse, six filles de la Providence arrivent dans les Territoires du Nord-Ouest (Saskatchewan) en 1897. À la demande du curé de Saint-Louis, l'abbé Pierre Barbier, trois d'entre elles y fondent un premier couvent. Entre 1903 et 1959, elles ouvrent des couvents-pensionnats dans plusieurs autres villes du diocèse, dont Domrémy (1903), Lally Siding (Prud'homme) (1905), Saint-Brieux (1924), Prince Albert (1937) et Saskatoon (1957). Elles y enseignent surtout auprès de la population francophone. Les Soeurs veillent également à l'éducation des jeunes métis et autochtones de la région, notamment dans la localité de Victoire à partir de 1941.

Les Filles de la Providence s'établissent au Québec en 1947, grâce à l'évêque de Saint-Jean-de-Québec (Saint-Jean-Longueuil), Mgr Paul-Ernest-Anastase Forget, en quête de communautés religieuses pour le jeune diocèse. Les Soeurs oeuvrent d'abord à l'école Saint-Ernest, puis elles enseignent à l'école Marie-de-Neuville (1950), à l'école Jeanne-LeBer (1952) et à l'école Providence de Saint-Luc (Saint-Jean-sur-Richelieu) (1952). En 1950, elles font construire un noviciat et un pensionnat, le pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes, sur un terrain acquis à Saint-Lambert. Quatre ans plus tard, les maisons de l'est du Canada s'érigent en district indépendant de l'ouest.

Au XXIe siècle, la congrégation est présente en France, en Angleterre et au Canada, notamment à Saskatoon et à Prince Albert.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Société historique de la Saskatchewan. Musée virtuel francophone de la Saskatchewan [En Ligne]. http://musee.societehisto.com/les_filles_de_la_providence_n384_t820.html
  • s.a. Les frères de l'instruction chrétienne en Amérique. Saint-Jean, 1960. 257 p.

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