4302-4304, rue Saint-Félix

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	Immeuble patrimonial

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La propriété fait partie d'une terre de quatre arpents et quatre perches de front sur 30 arpents longeant à l'ouest la ligne de la seigneurie de Gaudarville. Elle est concédée par le seigneur Jean Juchereau de Maure à Étienne Dumetz en 1671. Ce dernier possède également une terre de quatre arpents sur 10 arpents au sommet du Cap Rouge dans la seigneurie de Gaudarville. Il est fort probable qu'Étienne Dumetz établisse sa ferme et réside sur la terre de la seigneurie de Demaure puisque son fils François est pris à chasser avec Brière sur les terres du domaine de Gaudarville en 1682. La ferme d'Étienne Dumetz à l'ouest de la rivière du Cap Rouge porte le numéro 88 sur la carte de Villeneuve en 1685. La terre est louée par la suite. La propriété qui fait maintenant cinq arpents et cinq perches de front passe aux mains de Louis Doré et de Charlotte Gingras avant 1730. Louis Doré est toujours présent sur les lieux en 1753 et il fait l'acquisition d'une petite pointe de terre voisine, le long de la rivière dans la seigneurie de Gaudarville. Ses bâtiments seraient disposés de part et d'autre de la route qui conduit au passage du bac. La route seigneuriale, qui fait la séparation des deux seigneuries et qui vient buter sur la rivière au sud, est détournée sur la terre de Louis Doré en 1784; à l'ouest se trouvent la terre et la maison d'Étienne Garenne. Cette terre d'un arpent sur 30 arpents est cédée à William Miller en 1788 avec la maison en pièce sur pièce et une grange. La terre est vendue en 1789 à François Marié puis en 1896 au maître-farinier Christian Becker. Le meunier Christian Becker possède sur les lieux en 1813 une maison de 24 pieds sur 20 pieds plus une allonge du côté sud-ouest de la maison mesurant 24 pieds sur 20 pieds, un petit fournil de 12 pieds carrés, une grange et une étable. Toujours présent en 1829, la propriété appartient cependant au seigneur George Watters Allsopp en 1835, lors de la cession à George Alfred et Robert Allsopp. Les lieux sont vendus à Thimothée Delisle par la suite. À l'est de la route seigneuriale, une terre de deux arpents et six perches est donnée à Louis Doré fils lors de son mariage avec Marie Raté en 1795. La veuve de Louis Doré, qui a épousé Jean Hamel, est toujours propriétaire des lieux en 1829; il est possible que la maison soit érigée au sud de la rue du Calvaire (rue Saint-Félix) et que la grange soit localisée au nord. La maison Pierre Mathieu, encore présente en 1916 au sud de la rue, serait peut-être la maison de Louis Doré. Thimothée Delisle est donné propriétaire de la terre de trois arpents et quatre perches sur 28 perches en 1848. Ce dernier implante une briqueterie le long de la rivière au nord-ouest de sa ferme. Il fait également cession de terrains pour la construction de la manufacture de poteries de Cap-Rouge en 1860. Dès lors se poursuit le morcellement de sa propriété. Quatre emplacements sont détachés de la terre donnant sur la rive nord du chemin du Calvaire (rue Saint-Félix). Lors de la vente de l'emplacement à l'est, un nommé Bergeron est identifié comme propriétaire voisin à l'ouest. Romuald Bergeron possède l'emplacement de 48 pieds sur 72 pieds en 1873. Une maison profonde en bois coiffée d'un toit mansardé est présente sur les lieux par la suite; il pourrait s'agir d'un premier bâtiment dont la toiture a été modifiée. La propriété et la maison sont vendues par la veuve Bergeron au journalier Lazare Lecompte en 1901. Les lieux comportent une maison en bois à un étage et demi identifiée par l'adresse civique 8, chemin du Calvaire sur le plan d'assurance-incendie de 1912. La propriété et la maison passent aux mains d'Angelina Lecompte, épouse de Joseph Doré, en 1917 puis à ses enfants en 1945. Roger Doré, latteur, acquiert les lieux de ses cohéritiers en 1963. Jeannette Doré est propriétaire des lieux en 2008.

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Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
Ministère de la Culture et des Communications

Plutôt rare dans le Vieux Cap-Rouge, cette maison à mansarde est passablement altérée par un ensemble de modifications de nature réversible. Toutes les composantes extérieures (revêtements des murs et de la toiture, des galeries, des portes et des fenêtres, etc.) ont été modernisées avec des modèles incompatibles au milieu patrimonial dans lequel se trouve la résidence.

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