Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

4263-4265, rue Saint-Félix

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1936 – avant 1948 (Construction)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Nombre d'étages :

2

Saillies :

  • Auvent
  • Avant-corps
  • Cheminée
  • Galerie
  • Lanternon
  • Terrasse

Fondations :

  • Béton

Élévations :

  • Toutes les façades : Bois (Bardeau)

Toit :

  • Forme : À deux versants droits
    Matériau : Asphalte, bardeaux

Porte principale :

  • bois, à panneaux et vitrage

Fenêtre(s) :

  • Rectangulaire, À guillotine

Éléments architecturaux :

  • Aisseliers
  • Boiserie ornementale
  • Chambranle
  • Épi
  • Fronton
  • Poteau ouvragé

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié Immeuble patrimonial
 

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Informations historiques

La propriété fait partie d'une terre de quatre arpents et quatre perches de front sur 30 arpents longeant à l'ouest la ligne de la seigneurie de Gaudarville. Elle est concédée par le seigneur Jean Juchereau de Maure à Étienne Dumetz en 1671. Ce dernier possède également une terre de quatre arpents sur 10 arpents au sommet du Cap-Rouge, dans la seigneurie de Gaudarville. Il est fort probable qu'Étienne Dumetz établisse sa ferme et réside sur la terre de la seigneurie de Demaure, puisque son fils François est pris à chasser avec Brière sur les terres du domaine de Gaudarville en 1682. La ferme d'Étienne Dumetz, à l'ouest de la rivière du Cap-Rouge, porte le numéro 88 sur la carte de Villeneuve en 1685. La terre est louée par la suite. La propriété qui fait maintenant cinq arpents et cinq perches de front passe aux mains de Louis Doré et de Charlotte Gingras avant 1730. Louis Doré est toujours présent sur les lieux en 1753 et il fait l'acquisition d'une petite pointe de terre voisine, le long de la rivière dans la seigneurie de Gaudarville. Ses bâtiments seraient disposés de part et d'autre de la route qui conduit au passage du bac ou de la traverse. La route seigneuriale qui fait la séparation des deux seigneuries et qui vient buter sur la rivière au sud est détournée sur la terre de Louis Doré en 1784. Une terre de deux arpents et six perches est donnée à Louis Doré fils lors de son mariage avec Marie Raté en 1795. La veuve de Louis Doré, qui a épousé Jean Hamel, est toujours propriétaire des lieux en 1829; il est possible que la maison soit érigée au sud de la rue du Calvaire (rue Saint-Félix) et que la grange soit localisée au nord. La maison Pierre Mathieu, encore présente en 1916 au sud de la rue, serait peut-être la maison de Louis Doré. Thimothée Delisle est donné propriétaire de la terre en 1848. Ce dernier implante une briqueterie le long de la rivière au nord-ouest de sa ferme. Il fait également cession de terrains pour la construction de la manufacture de poteries de Cap-Rouge en 1860. Dès lors se poursuit le morcellement de sa propriété. Un emplacement de 50 pieds sur 50 pieds entre les emplacements vendus à Ferdinand Charland (lot 59) et Michel Valin (lot 60) est détaché du lot original numéro 70 et cédé au journalier Pierre Drolet en 1875. Ce dernier y fait ériger une maison en bois à un étage coiffée d'un toit à deux versants dans les années suivantes. La propriété et la maison sont vendues en 1891 au journalier Joseph Gingras. Le cuisinier J. Optatus Charland fait l'acquisition de la propriété en 1912. Caroline Veilleux remplace Michel Valin comme voisin au nord-est. La propriété comporte une maison en bois à un étage et demi portant le numéro 15, chemin du Calvaire sur le plan d'assurance-incendie de 1912. C'est peut-être à cette époque que le toit mansardé vient remplacer l'ancienne forme de toit. Les biens de J. Optatus Charland sont saisis en 1922 et J. Médéric Charland possède les lieux en 1925 lorsqu'il les vend à l'arboriculteur Jean-Paul Fréchette. Ce dernier, qui est contremaître à la ferme expérimentale, cède la propriété et la maison en 1940 à Philippe Côté. La propriété et la maison sont vendues peu de temps après en 1943 au soldat de l'armée Elphège Bégin. Ce dernier fait sans doute entreprendre par la suite de profondes transformations à la maison qui la rendent méconnaissable. La propriété passe à sa veuve, Anne Marie Ouellet, en 1993. La propriété passe ensuite à Luc Joncas et Isabelle Lavoie et ces derniers occupent toujours les lieux en 2008.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
    Ministère de la Culture et des Communications


  • Ce grand cottage vernaculaire américain de deux étages aurait été construit entre 1936 et 1948. Comportant un avant-corps du côté droit, la maison conserve plusieurs ouvertures d'origine composée de fenêtres à guillotine, souvent flanquées de baies latérales, et encadrées de chambranles. Le revêtement de bardeaux de bois posé selon un appareil moderne, le lanternon sur le toit, les volets décoratifs et plusieurs boiseries ornant la galerie avant et le pignon contribuent à intégrer ce bâtiment dans son contexte patrimonial. L'authenticité de ces éléments demeurent toutefois à valider.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Sainte-Foy - Sillery

    Adresse :

    • 4263, rue Saint-Félix
    • 4265, rue Saint-Félix

    Désignation cadastrale :

    • Lot 1 410 488

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    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013