1468, rue Provancher

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	Immeuble patrimonial

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Il est probable que l'emplacement du lot numéro 10 ait été concédé par le seigneur dans les années 1820, tout comme les lots voisins. Il demeure que l'emplacement appartiendrait à Louis Béland en 1866, alors qu'il est mentionné comme voisin de Louis Paquet sur le lot numéro 9. Le menuisier Louis Béland et sa seconde épouse, Adélaïde Drolet, font donation de la propriété à leur fille Adèle Béland, mariée à Joseph Routhier, en 1878; on mentionne la présence d'une maison et autres bâtisses. À la suite du décès d'Adèle Béland, la propriété revient dans les mains de Joseph Routhier. Ce dernier demeurait à Saint-Félicien en 1901 lorsqu'il la vend au gardien Frédéric Roussel. On observe sur les lieux une maison en bois à un étage et demi munie d'un appentis arrière à un étage et portant le numéro 56 sur le plan d'assurance-incendie de 1912. La propriété est laissée en donation en 1918 à Mathilda Roussel, l'épouse d'Alphonse Brassard. La propriété et les bâtisses sont vendues en 1923 à Amanda Bédard, épouse d'Ernest Lamarre. Il y aurait alors probablement deux maisons sur la propriété. Les lieux passent ensuite en 1927 à l'employé civil Arthur G. Bédard. Ce dernier vend les deux maisons en 1934 au menuisier Thomas Lessard. Ce dernier fait sans doute reconstruire la maison sur la rue peu de temps après. À la suite de son décès, la propriété revient aux mains de ses enfants, Joseph, Irénée et Généria Lessard en 1955 et c'est finalement le télégraphiste Joseph Irénée Lessard qui prend possession des lieux. Il vend le tout avec les maisons et autres bâtisses en 1959 à l'employé de chez Borden, Joseph Faguy. Joseph Faghy qui est dit magasinier cède la portion nord et la maison sur la rue à l'ingénieur forestier Pierre Lafond et à Denise Rousseau en 1978. L'ingénieur forestier Jacques Rousseau fait l'acquisition de cet emplacement en 1979. Il cède la maison à l'homme d'affaires Gabriel Côté en 1991 et ce dernier la revend au ferblantier Denis Lépine en 1998.

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Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
Ministère de la Culture et des Communications

Cette maison construite entre 1880 et 1901 est issue du modèle de la maison traditionnelle québécoise d'influence néoclassique et est dotée d'une lucarne-pignon centrale. Revêtue de bardeaux d'amiante-ciment rectangulaires, la maison conserve ses chambranles ouvragés autour des ouvertures dont les modèles sont de conception récentes.

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