4175, côte de Cap-Rouge

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	Immeuble patrimonial

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L'emplacement de 100 pieds sur 70 pieds, qui couvre l'aboutissement au bas de la falaise de l'ancienne côte de Cap-Rouge ouverte probablement en 1731, est concédé par le seigneur Antoine Juchereau Duchesnay à l'entrepreneur Charles Veilleux en 1854. À la suite du décès de ce dernier, Télesphore Veilleux vend la propriété de 100 pieds de front et la maison dessus construite à Onésime Paquet en 1888; le voisin au sud-ouest se nomme Wilbrod Veilleux. Le journalier Onésime Paquet cède à son tour la propriété et la maison au marchand Arcadius Ruelland en 1901. Celui-ci vend les lieux, la maison et autres constructions au cultivateur Joseph Fortier en 1913; la veuve Veilleux occupe toujours la propriété voisine au sud-ouest. La maison en bois à un étage et demi comporte une galerie en façade sur la côte et porte le numéro 51 sur le plan d'assurance-incendie de 1912. Un petit bâtiment à un étage et un hangar à un étage et demi sont localisés dans la portion nord de la propriété. La situation est semblable en 1920, lorsque le rentier Joseph Fortier vend la propriété au commerçant Albert Jobin; le voisin au sud-ouest se nomme cependant Onésime Blanchette. Après la vente, Albert Jobin vend la portion nord de l'emplacement où se trouvent l'écurie et les dépendances au céréaliste Édouard Paradis. Toutefois, Albert Jobin conserve la maison se trouvant sur la portion sud-est de la propriété. Édouard Paradis hypothèque sa portion en 1930 en faveur de Joseph Thibault. C'est sans doute à cette époque que la maison est érigée dans la portion nord. Joseph Thibault se retrouve propriétaire des lieux par la suite. Il fait donation par testament à son neveu Cyrille Thibault de la portion en 1937. Ce dernier la cède à son tour au journalier Lorenzo Thibault en 1939; Albert Jobin est alors toujours propriétaire de la portion sud. La portion nord-est est cédée en 1944 à Marie-Clara-Dorilda Côté, épouse d'Alphonse Delisle, avec les bâtisses dessus érigées; le voisin dans l'autre portion se nomme Ovila Beaulieu. La portion nord-est est vendue au comptable Alphonse Maheux en 1947. Cette portion est laissée à Germaine Courteau, la veuve d'Alphonse Maheux, en 1969. La propriété est léguée à sa fille, Suzanne Maheux, en 1985 avec la maison dessus construite. Cette dernière est cédée aussitôt à Sylvie Cauchon et Claude Lord. Les restaurateurs Jean Daniel Even et Linda Poitras, qui tiennent un restaurant sur la rue Provancher, font l'acquisition des lieux en 1993.

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Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
Ministère de la Culture et des Communications

Cette petite résidence, à cheval entre le chalet et le bungalow, est issue de l'architecture vernaculaire américaine. Elle se démarque par son plan allongé, son élévation d'un seul étage, son toit à deux versants droits à faible pente et son pignon aménagé sur le toit. Une galerie couverte d'un auvent est aménagée en façade et est dotée de piliers ouvragés et d'un garde-corps plein. L'ensemble est revêtu de bardeaux de bois. Les portes et les fenêtres en bois d'origine ont été conservées. Des chambranles et des planches cornières complètent le décor sobre de la maison, qui préserve un excellent état d'authenticité.

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