4168-4170, côte de Cap-Rouge

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	Immeuble patrimonial

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Un vaste emplacement est concédé par le seigneur de l'époque au cordonnier Michel Hamel en 1834. Ce dernier vend une portion de son terrain de 60 pieds sur 92 pieds donnant sur la côte de Cap-Rouge et bornant au terrain numéro 5 sur la rue Scott à Madeleine Robitaille, la veuve de Joseph Thivierge, en 1855. Il est possible qu'une maison soit érigée sur les lieux dans les années suivantes. En 1872, des bâtisses sont présentes sur les lieux lorsque la propriété est vendue à la veuve Blaise Letellier. Cette dernière se départit de la propriété en 1874 en faveur du journalier Godefroi Bédard. Deux ans plus tard, le charretier Joseph Drolet fait l'acquisition des lieux. À la suite d'une poursuite d'Arthur Juchereau Duchesnay sur les biens de Joseph Drolet, la propriété est vendue par le shérif en 1896 à Élisabeth Burke, épouse de Neil DeVere de Philadelphie (É.-U.). La propriété comporte une maison en bois à un étage et demi donnant directement sur la côte et portant le numéro 40 sur le plan d'assurance-incendie de 1912. La propriété est laissée en donation en 1940 à l'infirmière Mathilda Newcomen DeVere et vendue en 1944 à l'officier d'immigration William Alexander McFaul; on fait mention de la maison. Ce dernier vend la propriété en 1955 à Françoise Lemay, la veuve de Lucien Gagnon. Le journalier Jean Domingos acquiert les lieux en 1960. Dans le cadre des travaux de réaménagement de la côte de Cap-Rouge en 1977, la maison est déplacée afin de permettre l'élargissement de la côte. La propriété est cédée au militaire Mario Aubin et à la secrétaire Rachel Lafrance en 1983. Pierre Gignac fait l'acquisition de la propriété et de la maison en 1985. L'assistant chef, Alexandre Ménard fait de même en 2003.

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Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
Ministère de la Culture et des Communications

Cette maison traditionnelle québécoise d'influence néoclassique aurait été bâtie entre 1856 et 1872. De son apparence d'origine, elle conserve son volume caractéristique composé d'un plan rectangulaire, d'une élévation d'un étage et demi, d'une toiture à deux versants à larmiers retroussés percée de deux lucarnes à pignon, ainsi qu'une galerie couverte en façade. Malheureusement, la résidence à subi plusieurs modifications réversibles en ce qui concerne son revêtement extérieur, ses portes et ses fenêtres ainsi que les composantes de sa galerie. Les fenêtres du rez-de-chaussée ont de plus été agrandies. Néanmoins, la maison possède toujours un bon potentiel de mise en valeur.

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