4151, côte de Cap-Rouge

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	Immeuble patrimonial

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D'une superficie de 75 pieds sur 70 pieds, la propriété est détachée du domaine seigneurial sur le côté est de la côte de Cap-Rouge et concédée par le seigneur Antoine Juchereau Duchesnay à un nommé Gauvin vers 1855. On ne peut préciser si une maison y sera construite. Les lieux passent ensuite aux mains de John Darkin lorsque le cadastre est établi en 1873. Ce dernier vend sa propriété peu de temps après à Louis Dorval, qui fait l'acquisition en 1875 de l'emplacement voisin. Localisé au nord, le site de 50 pieds sur 70 pieds (lot 84) devait être concédé à l'origine par le seigneur à Ferdinand Lainé vers 1855. Toutefois, la transaction ne s'est jamais concrétisée. La propriété, qui mesure désormais 124 pieds de front, est laissée en héritage à Adèle Dorval, l'épouse de Cléophas Côté, qui vend les lieux en 1889 au rentier Adolphe Robitaille. On mentionne alors la présence d'une maison. Le voisin au nord se nomme Joseph Genois. La portion sud de la propriété, de 98 pieds de front, est cédée en 1894 à l'ancien serviteur Octave Gendreau. Selon le plan d'assurance-incendie de 1912, les lieux comportent une maison en bois à un étage coiffée d'un toit à deux versants à larmiers retroussés garni de trois lucarnes. La propriété appartient à la veuve Octave Gendreau, née Anastasie Gauvin lorsqu'elle est cédée en 1917 au menuisier Germain Gauvin. À cette époque, Joseph Allard est le voisin au nord et Arthur Bérubé au sud. La veuve Germain Gauvin, née Malvina Gravel, cède le site et la maison à Albertine Giguère en 1942. La propriété est ensuite acquise par les commis et comptables Édouard Audibert et Edmond Plamondon en 1946, qui la vendent aussitôt au peintre Léo Beaulieu. La veuve Léo Beaulieu, née Rosanna Pelletier, hérite de la propriété en 1971 et la vend l'année suivante au contremaître Claude Bacon.

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Inventaire du patrimoine architectural du Vieux-Cap-Rouge (2021)
Ministère de la Culture et des Communications

Cette maison traditionnelle québécoise d'influence néoclassique aurait été bâtie entre 1875 et 1880. De son apparence d'origine, elle conserve son volume caractéristique composé d'un plan rectangulaire, d'une élévation d'un étage et demi, d'une toiture à deux versants à larmiers retroussés percée de trois lucarnes à croupe, ainsi qu'une galerie couverte en façade. Malheureusement, la résidence a subi plusieurs modifications réversibles en ce qui concerne son revêtement extérieur, ses portes et ses fenêtres, de même que les composantes de sa galerie. Néanmoins, la maison possède toujours un bon potentiel de mise en valeur. Un garage ancien est également présent sur le terrain.

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