1292, chemin Macey

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Inventorié	--

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Le lot 2 du rang 8 a été concédé en 1802 à Anthony Stockham dont on a perdu la trace. Le lot 2 du rang 9 faisait partie de ceux réservés à l'église. Les deux lots sont aujourd'hui traversés par le chemin Macey. En 1846, le lot 2 du rang 8 est partagé entre Nelson Austin (100 acres) et James Rockwell (50 acres) alors que celui du rang 9 l'est entre Samuel Clark (100 acres) et James Grimble (50 acres). Le recensement agricole de 1852 révèle que les Clark exploitent le lot 2 du rang 9; George cultive 125 acres et James, 50 acres. Le lot 2 du rang 8 ne semble pas être en culture. La carte Walling de 1864 ne mentionne pas les Clark. Elle attribue plutôt le lot 2 du rang 8 à L. Reed et celui du rang 9 à L. Babcock, J. Jubea (Dubé?) et H. Beerwert.

Lors de l'adoption du nouveau cadastre en 1887, quatre lots sont créés : trois au sud du chemin Macey (1 142, 1 146 et 1 155), l'autre de part et d'autre du même chemin Macey. Ils appartiennent à des propriétaires différents. Toutefois, dès 1893, Julius Macey s'installe sur le chemin à qui il donnera son nom. Il profite d'une vente par le shérif pour acquérir les lots 1 142 (partie du lot 2 du rang 8) et 1 155 (partie du lot 2 du rang 9) situés en enfilade vers le chemin Robinson au sud. En 1903, Julius agrandit sa terre en achetant une partie du lot 1 146, voisin du lot 1 142 qu'il possède déjà. Finalement, il acquiert en 1915, une partie du lot 1 153 qui longe le lot 1 155 et agrandit ainsi sa façade sur le chemin Macey. Le recensement de 1921 trace le portrait suivant de la famille Macey. Julius a 72 ans et il vit avec son fils Burton, 42 ans, qui exploite la ferme avec sa femme Edith, 37 ans. Ils ont sept enfants, six garçons et une fille âgés de 15 ans à moins d'un an. D'ascendance britannique, ils sont tous nés au Québec et de religion méthodiste. La famille Macey exploitera cette ferme jusqu'en 1977. Les quatre lots sont alors vendus en bloc à Alan Pavilanis, qui en est toujours le propriétaire.

La maison aurait été construite autour de 1900, donc à l'époque de Julius Macey. Plusieurs bâtiments de ferme anciens sont encore debout et utilisés notamment comme écuries. Alan Pavilanis est arrivé à Sutton à 16 ans lorsque sa famille a acheté la propriété du 208, chemin North Sutton, une autre maison patrimoniale. Sa sœur Ingrid, qui avait deux ans à l'époque, en a fait sa résidence secondaire (sa résidence permanente est à Chicago, Illinois (É.-U.)) La famille Pavilanis, d'origine lithuanienne, est arrivée à Montréal à la fin des années 1940.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Sutton (2014 - 2021)
Ville de Sutton

Construite vers 1900, la résidence s'apparente à la maison vernaculaire américaine d'inspiration pittoresque, popularisée principalement entre 1850 et 1880 et principalement reconnaissable par son plan en forme de « L », sa toiture à deux versants à pente moyenne, la distribution régulière des ouvertures ainsi que son revêtement de planches de bois à clin ou de briques. La résidence, qui a préservé au fil du temps son usage d'origine, possède un bon état de conservation et une évolution harmonieuse. Implanté moyennement en retrait de la voie publique, le bâtiment est mis en valeur par la présence de nombreux arbres en périphérie de la propriété. Localisée dans la campagne, à l'écart des hameaux et du village de Sutton, la propriété témoigne des pratiques agricoles sur le territoire suttonnais.

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