1423, chemin Alderbrooke

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Le lot 4 du rang 3 a été concédé en 1802 à John Dewar dont nous avons perdu la trace. Aucun concessionnaire n'est mentionné pour le lot 3.

Le rôle d'évaluation de 1846 identifie plusieurs payeurs de taxes pour ces deux lots: Patrick O'Brien qui possède 200 acres dont la moitié sur le lot 3 voisin, John Foy, John Holmes, Jehabel West et Beman Brooks qui détiennent tous 25 acres sur chacun des lots.

Le recensement agricole de 1852 ne mentionne que deux exploitants, Willam Knuckey et Andrew… (5; chacun exploite 50 acres répartis sur les lots 3 et 4.

Après l'adoption d'un premier cadastre en 188, deux familles, les Knuckey et les O'Brien, sont surtout associées à cette propriété désormais identifiée par les lots 670 et 671.

Les Knuckey sont arrivés au Bas-Canada entre 1837 et 1840, leur deux derniers enfants y sont nés. La présence des Knuckey à Sutton remonte en 1851. Ils possèdent les lot 3 et 4 du rang 7.

Selon le rôle d'évaluation municipal de Sutton, la maison aurait été construite vers 1880, ce qui est probable. En 1889, Jane Taylor, la veuve de William Knuckey, hérite de la propriété. En 1891, elle la donne à son fils John. En 1897, ce dernier la transmet à son fils, Charles Knuckey

En 1898, Charles vend à A. Francis (Frank) Garland qui demeure propriétaire jusqu'en 1919; la propriété passe alors aux mains des O'Brien. La propriété reste dans cette famille jusqu'en 1972 , soit pendant 45 ans. La Famille O'Brien vend la propriété en 1972 à Keith Mc Kewen. Monsieur McKewen demeure sur la rue Alderbrooke jusqu'en 1982, puis il vend à Elaine Ferns. Plusieurs transactions ont suivi.

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Inventaire du patrimoine bâti de la ville de Sutton (2014 - 2021)
Ville de Sutton

Construite probablement vers 1880, la résidence s'apparente à la maison vernaculaire industrielle, popularisée principalement entre 1880 et 1940 avec la standardisation des matériaux et des procédés de construction. Ce type de résidence est généralement reconnaissable par sa charpente en madrier ou en charpente claire s'élevant sur un étage et demi ainsi que sa toiture à deux versants à pente moyenne recouverte à l'origine de tôle traditionnelle. Bien que le revêtement de planches de bois à clin prédomine pour ce style architectural, la brique d'argile peut être privilégiée. La résidence, qui a préservé au fil du temps son usage d'origine, possède un bon état de conservation. Implantée perpendiculairement par rapport à la voie publique, la résidence s'intègre harmonieusement au vaste site qui comporte de nombreux arbres matures ainsi que plusieurs bâtiments secondaires, dont une grange-étable et une laiterie positionnées fortement en retrait, en arrière-plan.

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