Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragment de pipe

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • vers 1800 – vers 1900 (Typologie)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)
  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Éléments associés

Inventaires associés (2)

Images

Description

Le fragment de pipe, fabriqué au XIXe siècle, est un objet lié à la consommation de narcotiques. En terre cuite fine argileuse blanche, l'objet moulé correspond à une partie d'élément décoratif prenant la forme d'une tête d'enfant portant un chapeau.

Provenance archéologique :

  • EiBh-34 > Sous-opération 1A > Lot 6 > Numéro de catalogue 112

Fonctions / usages :

La pipe sert à la consommation de narcotiques tels que le tabac ou d'autres mélanges.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord
  • Présumé : Europe

Type de fabrication :

Semi-industriel

Technique de fabrication :

  • Moulé

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite fine (Argileuse blanche)

Motif décoratif :

  • Anthropomorphe

Dimensions :

  • Hauteur, Fourneau/Foyer (Mesurée / intégral) : 1,5 centimètre(s)
  • Largeur, Fourneau/Foyer (Mesurée / intégral) : 1,6 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 31
  • Numéro de catalogue : EiBh-34-1A6-112

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le fragment de pipe, fabriqué au XIXe siècle, est lié à un objet servant à la consommation de narcotiques tels le tabac ou d'autres mélanges. En terre cuite fine argileuse blanche, l'objet moulé correspond à une partie d'élément décoratif et prend la forme d'une tête d'enfant portant un chapeau.

Le fragment de pipe est mis au jour entre 1968 et 1991 sur le site de la concession de Brador, situé sur la rive est de la baie du même nom dans la municipalité de Blanc-Sablon. Ce site possède un passé riche et complexe, ayant vu se côtoyer ou se succéder des groupes de pêcheurs et exploitants bretons, normands, basques, espagnols et eurocanadiens dont les activités étaient centrées sur la chasse au loup marin (phoque) et à la baleine, la pêche au saumon et la traite. L'origine de ce site remonte à la concession foncière d'Augustin Legardeur de Courtemanche (1663-1717), qui lui est accordée au début du XVIIIe siècle. En 1722, elle couvre un territoire ayant une superficie de 36 lieux, s'étendant de la baie du Vieux Fort à L'Anse-au-Clair. Courtemanche y fait construire le fort Pontchartrain vers 1704, puis au gré des ajouts de bâtiments et de l'intensification des activités de chasse, de pêche et de traite, la concession prend l'allure d'une colonie permanente où peuvent vivre en saison forte jusqu'à une centaine de personnes. À sa mort, l'établissement est transmis à son héritier François Martel de Brouague (1692-1761). En 1740, le site est constitué d'une dizaine de bâtiments.

Localisé vers 1963, ce site a fait l'objet d'un nombre important de campagnes archéologiques. René Lévesque (1925-2007) y effectue des travaux de 1968 à 1972, puis en 1974 et 1975. La collection issue de ces fouilles, composée de milliers d'objets, s'avère d'une diversité et d'une richesse exceptionnelles et témoigne de nombreuses sphères de la vie sociale et économique de l'époque. Une seconde phase de travaux archéologiques est effectuée de 1980 à 1983, puis en 1991, permettant d'associer la première occupation des lieux au régime français (1608-1759) et d'en identifier deux autres. La seconde période d'occupation semble avoir été moins importante, et la troisième se caractérise par la construction d'un bâtiment, possiblement une forge, par un certain Samuel Hobbs entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.

Le potentiel archéologique de la concession de Brador est encore immense et la poursuite de la fouille du bâtiment principal, le repérage et l'excavation des autres structures et puis l'analyse du matériel découvert restent encore à faire.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le fragment de pipe a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif de l'occupation de la région de la Côte-Nord au XIXe siècle.

  • Peuples de la Côte-Nord (2020 - 2021)
    Archéo-Mamu Côte-Nord


  • Le fragment de pipe a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif de l'occupation de la région de la Côte-Nord au XIXe siècle.

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • LAMONTAGNE, M. et Françoise NIELLON. Recherche archéologique sur la Basse-Côte-Nord, la fouille de 1982 aux postes de Brador et de l'île à Bois (île au Bois). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Municipalité de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent, 1982. 119 p.
    • NIELLON, Françoise. La collection archéologique du poste de Brador (EiBh-34) au Musée de Sept-Îles, catalogue des artefacts. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1984. s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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    Gouvernement du Québec

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