Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Filles de la Sagesse

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

En 1703, Louis-Marie Grignion de Montfort et Marie-Louise Trichet fondent à Poitiers, en France, la congrégation des Filles de la Sagesse vouée aux activités missionnaires et aux oeuvres charitables. La communauté religieuse veille à l'assistance des malades en plus d'étendre ses activités à l'enseignement des populations défavorisées de l'ouest de la France. Avec la Compagnie de Marie (Pères de Montfort) et les Frères de Saint-Gabriel, les Filles de la Sagesse forment la famille montfortaine.

En 1884, à la demande des Pères de Montfort, sept filles de la Sagesse s'installent à l'orphelinat agricole de la paroisse de Notre-Dame-de-Montfort (Notre-Dame-des-Monts) à Montfort (Wentworth-Nord). Au cours des années suivantes, elles travaillent dans les orphelinats d'Arundel et de Notre-Dame-de-la-Merci (Huberdeau) tout en effectuant les services ménagers auprès des Pères de Montfort. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, plus de deux cents filles de la Sagesse traversent l'Atlantique pour s'établir dans la province de Québec, dans l'ouest du Canada et aux États-Unis. Dans le domaine de l'enseignement, elles fondent plusieurs orphelinats, pensionnats et écoles pour jeunes filles, notamment dans les cantons unis de De Salaberry-et-de-Grandison (Mont-Tremblant) (1890), Sainte-Agathe (Sainte-Agathe-des-Monts, 1894), Chénéville (1904), Red Deer (1908) en Alberta, Papineauville (1908), Montréal (1910), Dorval (1912) ainsi que dans les États du Maine et de New York. En 1904, elles établissent leur noviciat à Ottawa.

En 1910, afin d'alléger la tâche des infirmières, la direction de la régie interne de l'hôpital Sainte-Justine de Montréal est confiée à six membres de la congrégation des Filles de la Sagesse. Celles-ci prennent en charge les travaux domestiques, les services administratifs, les soins donnés aux enfants, la formation des infirmières, l'aide maternelle et le fonctionnement du dispensaire. La communauté s'applique à ces tâches jusqu'en 1996. Les Filles de la Sagesse se retrouvent aussi impliquées dans la fondation de plusieurs autres établissements de santé dont le sanatorium Saint-Georges de Mont-Joli (1939), le sanatorium Saint-Jean de Macamic (1950), l'hôpital de Val-d'Or (1950) et l'hôpital Montfort d'Ottawa (1953).

Les Filles de la Sagesse effectuent des missions notamment en Haïti, à Madagascar, dans le protectorat du Nyassaland (Malawi), au Congo, en Inde, aux Philippines, en Nouvelle-Guinée (Papouasie-Nouvelle-Guinée), au Brésil et en Indonésie.

Au début du XXIe siècle, quatre cents filles de la Sagesse oeuvrent dans quatre provinces canadiennes, soit le Nouveau-Brunswick, l'Ontario, le Québec et l'Alberta. Elles s'investissent dans la pastorale paroissiale, les soins palliatifs de même que dans le maintien à domicile des personnes âgées et des gens ayant des troubles mentaux. Elles travaillent également auprès des personnes sidatiques, des itinérants, des familles monoparentales et des jeunes suicidaires.

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Références

Notices bibliographiques :

  • COLLEU, Jacqueline. « L¿implantation des filles de la Sagesse ». s.a. Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs [En ligne]. http://www.cfqlmc.org
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 1. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1996. 228 p.
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 2. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1999. 597 p.
  • LAPERRIÈRE, Guy. Les congrégations religieuses de la France au Québec 1880-1914. Vol. 3. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2005. 730 p.
  • Les Filles de la sagesse du Canada. Les Filles de la sagesse [En Ligne]. http://www.sagesse.ca/

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