Dé à coudre
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- 1700 – 1799 (Importation)
- 1969 – 1971 (Intervention archéologique)
Période :
- Le Régime britannique (1760 à 1867)
- Le Régime français (1534 à 1760)
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Travail du textile
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Le dé à coudre, datant du XVIIIe siècle, est un objet lié au travail des textiles. L'objet entier en laiton est composé d'un corps cylindrique creux surmonté d'une tête bombée, ou couronne. La surface extérieure du dé à coudre est couverte de petites indentations, à l'exception d'une mince bande située au-dessus de son ouverture à rebord replié. Le dé mesure 2,4 cm de hauteur et a un diamètre de 1,8 cm au niveau de sa base.
Provenance archéologique :
- DcEs-1 > Numéro de catalogue 1239
Contexte archéologique :
- Indéterminé
Fonctions / usages :
Le dé à coudre sert à protéger le bout du doigt qui enfonce l'aiguille à coudre dans des pièces de tissu utilisées pour confectionner ou réparer un vêtement ou d'autres articles. Dans le contexte du commerce des fourrures, il est également un objet de traite et est même attesté comme parure chez certains groupes autochtones.
Lieu de production :
- Europe
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Présumé : Poinçonné
- Présumé : Embouti
Matériaux :
- Métal - métaux et alliages cuivreux (Laiton)
Dimensions :
- Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : entre 1,2 et 1,8 centimètre(s)
- Hauteur (Mesurée / intégral) : 2,4 centimètre(s)
Intégrité :
Objet entier (100% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 27
- Numéro archéologique : DcEs-1-1239
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le dé à coudre est fabriqué en Europe au cours du XVIIIe siècle. Fait en laiton, l'objet est composé d'un corps cylindrique creux surmonté d'une tête bombée, ou couronne. La surface extérieure du dé à coudre est couverte de petites indentations, à l'exception d'une mince bande située au-dessus de son ouverture à rebord replié.
Le dé à coudre sert à protéger le bout du doigt qui enfonce l'aiguille à coudre dans des pièces de tissu utilisées pour confectionner ou réparer un vêtement ou d'autres articles. Dans le contexte du commerce des fourrures, c'est également un objet de traite et il est même attesté qu'il est porté comme parure chez certains groupes autochtones.
Le dé à coudre est mis au jour entre 1969 et 1971 sur le site patrimonial du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
Le dé à coudre a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif des outils destinés au travail des matériaux souples (cuir, écorce, etc.), ainsi que de la vie domestique dans les postes de traite. Il a également été choisi parce qu'il témoigne des échanges commerciaux effectués avec les Autochtones, ces derniers l'utilisant à l'occasion comme objet de parure.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Les Rivières
Adresse :
- 1825, rue Semple
Localisation informelle :
Laboratoire et réserve d'archéologie du Québec
Code Borden
DcEs-1 |
Références
Notices bibliographiques :
- BEAUDRY, Mary Carolyn. Findings : the material culture of needlework and sewing. New Haven, Yale University Press, 2006. 237 p.
- KARKLINS, Karlis. Les parures de traite chez les peuples autochtones du Canada : un ouvrage de référence. Ottawa, Lieux historiques nationaux, Service des parcs, Environnement Canada, 1992. 255 p.
- LAPOINTE, Camille. Le site de Chicoutimi : un établissement commercial sur la route des fourrures du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dossiers, 62. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1985. 254 p.