Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Canon de pistolet

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Pièce d'arme à feu

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1668 – 1682 (Contexte archéologique)
  • 2014 (Découverte)
  • 2014‑06‑02 – 2014‑07‑22 (Intervention archéologique)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Arme

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le canon de pistolet est une composante d'arme à feu datant du troisième quart du XVIIe siècle. En acier, l'objet entier comprend une âme lisse, une lumière située d'un côté près de la culasse, et une bouche à lèvre ourlée. Une bague annulaire, visible au sommet et située près de la culasse de forme octogonale, marque la transition vers la partie cylindrique du canon. L'intérieur de la culasse est fileté et son rebord est fracturé. La base du canon affiche une petite encoche rectangulaire qui servait à le fixer à son fût. L'objet mesure 12,8 cm de longueur et 1,9 cm de largeur.

Provenance archéologique :

  • EiGq-1 > Opération 25 > Sous-opération J > Lot 9

Fonctions / usages :

Le canon de pistolet est une composante d'un pistolet à silex, une arme à feu portative à âme lisse et à chargement par la bouche. Il est fixé à un fût en bois muni d'une crosse, lequel dispose d'un mécanisme permettant d'allumer une charge de poudre pour tirer un projectile.

Lieu de production :

  • Europe > Royaume-Uni > Angleterre

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé
  • Foré
  • Présumé : Cémenté

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Acier)

Dimensions :

  • Diamètre intérieur (Mesurée / intégral) : entre 1,1 et 1,3 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 1,9 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 12,8 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 27
  • Numéro archéologique : EiGq-1-25J9

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Corrosion (Réaction chimique avec un oxydant) : Partout sur l'objet
    De la corrosion est présente sur l'ensemble de l'objet.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le canon de pistolet est fabriqué en Angleterre au cours du troisième quart du XVIIe siècle. En acier, l'objet comprend une âme lisse, une lumière située d'un côté près de la culasse, et une bouche à lèvre ourlée. Une bague annulaire, visible au sommet près de la culasse, marque la transition entre la partie octogonale et la section cylindrique du canon. L'intérieur de la culasse est fileté et son rebord est fracturé. La base du canon affiche une petite encoche rectangulaire près de sa bouche qui sert à le fixer au fût.

Le canon de pistolet est une composante d'un pistolet à silex, une arme à feu portative à âme lisse et à chargement par la bouche. Il est fixé à un fût en bois muni d'une crosse, lequel dispose d'un mécanisme permettant d'allumer une charge de poudre pour tirer un projectile. La fracture présente sur le rebord de la culasse et l'absence de sa vis pourraient expliquer l'abandon de l'objet.

Avant 1860, la manière la plus courante d'obtenir de l'acier est de prendre du fer forgé et de le soumettre à une forte chaleur en présence d'un matériau riche en carbone dans une boîte ou un contenant scellé. Le processus, appelé cémentation, permet au carbone de pénétrer la surface du fer forgé et d'en faire de l'acier, dont la qualité varie selon la durée du traitement.

Le canon de pistolet est mis au jour au cours de l'été 2004 sur le site du fort Charles I, situé dans le village de Waskaganish à l'embouchure de la rivière Rupert, dans la municipalité d'Eeyou Istchee Baie-James. Il est retrouvé dans la couche d'occupation du poste de traite près de l'une des habitations. Le site du fort Charles I, occupé de 1668 à environ 1682, est le premier établissement érigé par les Anglais à la baie James en 1668, ainsi que le berceau de la Compagnie de la Baie d'Hudson (CBH) en Amérique du Nord fondée en 1670. Vers 1681 ou 1682, le poste a été déplacé de quelque 400 m vers l'ouest, ce qui a donné lieu aux appellations de Fort Charles I et Fort Charles II.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le canon de pistolet à silex a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il est représentatif de certaines catégories d'armes à feu en usage sur les sites associés à la traite des fourrures. Il a également été choisi parce qu'il s'agit d'un objet peu fréquent dans les collections archéologiques du Québec.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    EiGq-1      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • HAMILTON, T.M. Firearms On the Frontier: Guns at Fort Michilimackinac 1715-1781. Reports in Mackinac history and archaeology, 5. s.l. Mackinac Island State Park Commission, 1976. 39 p.
    • ROY, Christian. Archaeological investigations on the site of Charles Fort I (EiGq-1), Waskaganish, Eeyou Istchee Baie-James, Québec. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Société d'Énergie de la Baie-James (S.E.B.J.), 2015. 116 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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