Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Guimbarde

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1760 – 1800 (Contexte archéologique)
  • 1969 – 1972 (Intervention archéologique)

Période :

  • Le Régime britannique (1760 à 1867)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de récréation > Objet de divertissement public

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La guimbarde, datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, est un instrument de musique utilisé pour le divertissement. En métal ferreux, la guimbarde complète se compose d'une tête ronde et d'un cadre à corps profilé en forme de losange se terminant par deux pointes parallèles et légèrement effilées. L'extrémité fixe de son vibrateur, une fine languette qui s'étirait de la tête jusqu'aux pointes, est toujours visible. La guimbarde mesure 6,5 cm de longueur et a une largeur maximale de 3,4 cm.

Provenance archéologique :

  • DcEs-1 > Numéro de catalogue 415

Contexte archéologique :

  • Poudrière

Fonctions / usages :

La guimbarde est un instrument de musique utilisé pour le divertissement. Elle était également un objet de troc populaire auprès des Autochtones.

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > Royaume-Uni > Angleterre

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Présumé : Forgé
  • Assemblé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer indéterminé)

Dimensions :

  • Hauteur intérieure (Mesurée / intégral) : 3,4 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 6,5 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 27
  • Numéro archéologique : DcEs-1-415
  • Numéro précédent : DcEs-2-415

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Corrosion (Réaction chimique avec un oxydant) : À divers endroits
    Des taches de corrosion sont visibles sur le corps de l'objet.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La guimbarde est fabriquée en Europe, possiblement en Angleterre, et date de la seconde moitié du XVIIIe siècle. En métal ferreux, la guimbarde se compose d'une tête ronde et d'un cadre à corps profilé en forme de losange se terminant par deux pointes parallèles et légèrement effilées. L'extrémité fixe de son vibrateur, une fine languette qui s'étirait de la tête jusqu'aux pointes, est toujours visible.


La guimbarde est un instrument de musique utilisé pour le divertissement. Elle est généralement composée d'une armature rigide se terminant en forme d'anneau, sur laquelle est fixée une languette métallique. L'armature de la guimbarde est tenue dans la bouche, qui sert de caisse de résonnance, et la languette est actionnée par le doigt pour la faire vibrer, créant le son. La guimbarde est également un objet de troc populaire auprès des Autochtones dans les postes de traite.

La guimbarde est mise au jour entre 1969 et 1972 sur le site patrimonial du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi. Elle a été retrouvée sur la terrasse de 6 m dans le secteur de la poudrière.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La guimbarde a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, parce qu'elle est représentative des objets de traite offerts aux Autochtones et qu'elle peut également témoigner des activités de loisir qui avaient cours dans les postes de traite.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    DcEs-1      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • LAPOINTE, Camille. Le site de Chicoutimi : un établissement commercial sur la route des fourrures du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Dossiers, 62. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1985. 254 p.
    • STONE, Lyle M. Fort Michilimackinac, 1715-1781: An Archaeological Perspective on the Revolutionary Frontier. Anthropological Series, 2. s.l. Michigan State University Museum, East Lansing, 1974. 367 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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