Fragment de chien et pierre à fusil
Type :
Patrimoine mobilier (Bien archéologique)
Autre(s) nom(s) :
- Fragment d'arme à feu
Région administrative :
- Centre-du-Québec
Municipalité :
- Odanak
Date :
- 2011 – 2014 (Intervention archéologique)
- 2012 (Découverte)
Période :
- Le Régime français (1534 à 1760)
Thématique :
- Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)
- Patrimoine de la Nouvelle-France
Classification :
- Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Accessoire
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Le fragment de chien et pierre à fusil sont des composantes du mécanisme de mise à feu d'une arme de tir utilisée pour la chasse ou la guerre. Le chien de fusil ne comprend que la mâchoire faite de deux pièces de fer forgé et la vis. La pierre à fusil en silex est toujours en place dans la mâchoire du chien. Le fragment mesure 4,4 cm de hauteur, 3,7 cm de longueur et 2,3 cm de largeur. La largeur de la mâchoire supérieure et celle de la pierre permettent de confirmer que ce chien appartient à un fusil et non pas à un pistolet.
Provenance archéologique :
- CaFe-7 > Opération 1 > Sous-opération Y > Lot 2 > Numéro de catalogue 2
Culture :
- W8banakiak (Abénakis)
Contexte archéologique :
- Maison longue
- Village autochtone
Fonctions / usages :
Le chien et la pierre à fusil sont des composantes du mécanisme de mise à feu d'une arme de tir. Lorsque la détente est actionnée, le chien est projeté et le silex frappe la batterie, créant une étincelle. Cette dernière permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet, créant une explosion qui propulse la balle.
Lieu de production :
- Europe > France
Type de fabrication :
Artisanal
Technique de fabrication :
- Forgé
- Assemblé
- Vissé
- Percé
- Taillé
Matériaux :
- Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)
- Minéraux et inorganiques - matières premières (Silex)
Dimensions :
- Hauteur (Mesurée / subsistant) : 4,4 centimètre(s)
- Largeur (Mesurée / subsistant) : 2,3 centimètre(s)
- Longueur (Mesurée / subsistant) : 3,7 centimètre(s)
Intégrité :
Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)
Nombre de biens :
1
Nombre de parties composantes :
2
Nom des parties composantes :
- Chien de fusil
- Pierre à fusil
Nombre de fragments :
1
Numéro de l'objet :
- CARQ : 25
- Numéro archéologique : CaFe-7-1Y2-2
Discipline :
- Archéologie historique
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le fragment de chien et pierre à fusil sont des composantes du mécanisme de mise à feu d'une arme de tir fabriquée en France. Le chien de fusil ne comprend que la mâchoire faite de deux pièces de fer forgé et la vis. La pierre à fusil en silex est toujours en place dans la mâchoire du chien. Selon certains auteurs, le fragment ferait partie d'un fusil du Régime français du XVIIIe siècle, provenant d'un modèle de 1728 ou d'un modèle de 1746. Par contre, la largeur de la mâchoire supérieure et celle de la pierre permettent de confirmer que ce chien appartient à un fusil et non pas à un pistolet. Lorsque la détente est actionnée, le chien est projeté et le silex frappe la batterie, créant une étincelle. Cette dernière permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet, créant une explosion qui propulse la balle.
Le fragment de chien et pierre à fusil est mis au jour en 2012 sur le site du fort Abénakis, à Odanak. Il est subséquemment restauré par l'équipe du Centre de conservation du Québec (CCQ).
Afin de situer l'occupation du site du fort Abénakis, certaines datations ont été réalisées au moyen d'analyses au carbone 14. Elles ont été effectuées sur des fragments de charbon et des grains de maïs carbonisés retrouvés dans certaines fosses du site. Les analyses ont révélé différentes datations, dont la plus ancienne se situe entre 1522 et 1620 (1571 ± 49). Ces résultats suggèrent que le fort Abénakis a été occupé en continu par les W8banakiak (Abénaquis), possiblement à compter des années 1522 ou un peu plus tard. L'occupation s'est ensuite poursuivie jusqu'à l'arrivée des Français dans la région, qui y établissent une mission en 1704. Bien que cette dernière ait été incendiée en 1759, l'occupation du site par les W8banakiak (Abénaquis) s'est tout de même poursuivie et elle perdure encore aujourd'hui.
Évaluation d'inventaire
Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - ) Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière
Le fragment de chien et pierre à fusil a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il fait partie d'une arme à feu française utilisée pour la chasse ou la guerre aux alentours du site du fort Abénakis.
Emplacement
Region administrative :
- Centre-du-Québec
MRC :
- Nicolet-Yamaska
Municipalité :
- Odanak
Adresse :
- 108, rue Waban-Aki
Localisation informelle :
Musée des Abénakis
Code Borden
CaFe-7 |
Références
Notices bibliographiques :
- BOUCHARD, Russel. Les armes à feu en Nouvelle-France. Sillery, Septentrion, 1999. 177 p.
- PLOURDE, Michel et Geneviève TREYVAUD. Les Abénakis d’Odanak, un voyage archéologique. Odanak, Musée des Abénakis, 2017. 127 p.