Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragment de terrine

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Date :

  • 1740 – 1760 (Contexte archéologique)
  • 1760 (Incendie)
  • 2009 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments
  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : service et consommation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Le fragment de terrine, provenant d'un contexte archéologique daté entre 1740 et 1760, est relié à un récipient utilisé pour la préparation, le service et la consommation d'aliments.

Provenance archéologique :

  • 148G > Opération 3 > Sous-opération H > Lot 4
  • BiFh-11 > Opération 3 > Sous-opération H > Lot 4

Contexte archéologique :

  • Fort
  • Militaire

Fonctions / usages :

La terrine est un récipient à la forme simple remplissant plusieurs fonctions liées à la préparation, au service et à la consommation d'aliments. Il peut également servir à écrémer le lait.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Tourné

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite grossière (commune) (Avec glaçure)

Intégrité :

Objet incomplet (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 20
  • Numéro archéologique : BiFh-11-3H4
  • Numéro Parcs Canada : 148G3H4

Discipline :

  • Archéologie historique

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le fragment de terrine en terre cuite commune appartient à un récipient fabriqué en France au XVIIIe siècle. Ce type de céramique, modelé dans un matériau simple et peu coûteux, est très courant sous le Régime français. Bien que la terrine serve normalement pour écrémer le lait par gravité, sa forme simple et polyvalente la rend utile pour la préparation, le service et la consommation d'aliments. Le plat est importé en Nouvelle-France vers la moitié du XVIIIe siècle et est utilisé au fort Sainte-Thérèse.

Le fort est construit en 1665, après l'arrivée du régiment de Carignan-Salières, pour servir de centre de ravitaillement et de point de départ vers les territoires iroquois ainsi que pour couvrir un éventuel repli. La première occupation du fort prend fin en 1667, alors que la paix est conclue à Trois-Rivières. Lors de l'éclatement de la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), le fort devient un lieu d'intérêt en raison de sa position stratégique, permettant d'en faire un lieu de portage au niveau des rapides de Sainte-Thérèse. Le fort est conséquemment reconstruit en 1747 et sert de centre de distribution vers le fort Saint-Frédéric, situé plus au sud sur le lac Champlain. À la fin du conflit, le fort Sainte-Thérèse perd son importance, et une partie de ses matériaux de construction sont récupérés pour bâtir le fort Saint-Jean. Le fort Sainte-Thérèse conserve toutefois une certaine activité, servant entre autres de centre de ravitaillement lors de la guerre de Sept Ans (1754-1760). Le fort est incendié en 1760 par les rangers américains et est immédiatement rebâti par les troupes françaises. Les troupes britanniques prennent toutefois possession du fort quelques mois plus tard, soit en septembre 1760.

Le fragment de terrine a été mis au jour en 2009 sur le site du fort Sainte-Thérèse, à Carignan, dans le secteur du flanc gauche du bastion sud-est des forts de 1747 et de 1760.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le fragment de terrine a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente bien le type de récipient qui était utilisé pour la préparation et le service des aliments à l'intérieur du fort Sainte-Thérèse.

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    Emplacement

    Localisation informelle :

    Agence Parcs Canada (Collection Parcs Canada)

    Code Borden

    148G BiFh-11    

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BERNIER, Maggy. Lieu historique national du Fort-Sainte-Thérèse. Approvisionner une armée et commander un portage. Vestiges du fort Sainte-Thérèse. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Parcs Canada, 2012. 121 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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    Gouvernement du Québec

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