Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de marmite

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Fragments de marmite tripode

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1759 – 1760 (Contexte archéologique)
  • 2004 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Les fragments de marmite, provenant d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760, correspondent à un récipient tripode servant à la préparation des aliments. L'objet incomplet en fonte est composé de deux fragments de pied ainsi que d'un fragment du corps comprenant une partie du rebord et une anse. Cette dernière est faite d'une tige de section ronde formant un angle droit et se rattachant au haut de la panse de la marmite. Les pieds sont moulés en forme de patte de lion, et l'un des deux fragments comprend une partie du corps de la marmite. Le plus gros fragment mesure 13,5 cm de hauteur, 12 cm de largeur et présente une épaisseur de 0,5 cm.

Provenance archéologique :

  • CeEw-1 > Opération 5 > Sous-opération A > Lot 14 > Numéro de catalogue 10
  • CeEw-1 > Opération 5 > Sous-opération A > Lot 14 > Numéro de catalogue 28
  • CeEw-1 > Opération 5 > Sous-opération D > Lot 4 > Numéro de catalogue 27

Contexte archéologique :

  • Fort
  • Militaire

Fonctions / usages :

La marmite est un récipient servant à la préparation des aliments, généralement muni d'un couvercle et de deux anses. Ces dernières servent à suspendre l'objet au moyen d'une crémaillère ou de crochets au-dessus du feu, bien que la marmite puisse être déposée directement sur les braises. Les marmites peuvent aussi être utilisées comme braséros, servant alors à contenir des charbons ardents pour chauffer un petit espace.

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > France ou Amérique du Nord > Canada > Québec > Mauricie

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Moulé
  • Assemblé
  • Fondu
  • Coulé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fonte)

Motif décoratif :

  • Animal

Représentation iconographique :

  • Patte de lion
  • Zoomorphe

Dimensions :

  • Diamètre de la base, Pied (Mesurée / intégral) : 3,5 centimètre(s)
  • Diamètre extérieur, Anse (Mesurée / intégral) : 1,5 centimètre(s)
  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : entre 0,5 et 0,6 centimètre(s)
  • Hauteur, Anse (Mesurée / intégral) : 5,5 centimètre(s)
  • Hauteur, Pied (Mesurée / intégral) : 8 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / subsistant) : entre 8 et 14 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : entre 3 et 12 centimètre(s)
  • Largeur, Anse (Mesurée / intégral) : 4 centimètre(s)
  • Largeur de l'image, Pied (Mesurée / intégral) : 3 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

3

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 20
  • Numéro archéologique : CeEw-1-5D4-27
  • Numéro archéologique : CeEw-1-5A14-10
  • Numéro archéologique : CeEw-1-5A14-28
  • Numéro précédent : CeEw-1-5D4
  • Numéro précédent : CeEw-1-5A14

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Corrosion (Réaction chimique avec un oxydant) : Partout sur l'objet
    L'objet présente de la corrosion orangée sur toute sa surface.
     
  • Concrétion (Contact/proximité/inclusion d'élément métallique corrodé) : À divers endroits
    Quelques concrétions ferreuses sont collées sur l'objet.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les fragments de marmite correspondent à un récipient tripode provenant d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. Les fragments en fonte sont ceux d'une marmite dont les pieds sont moulés en forme de patte de lion. Le corps de la marmite possède deux anses fabriquées à partir d'une tige ronde. Cette marmite a possiblement été fabriquée aux forges du Saint-Maurice, réputées pour produire ce type de marmite à cette époque.

La marmite est un récipient servant à la préparation des aliments, qui est généralement muni d'un couvercle et de deux anses. Ces dernières servent à la suspendre l'objet au moyen d'une crémaillère ou de crochets au-dessus du feu, bien que la marmite puisse être déposée directement sur les braises. Les marmites peuvent aussi être utilisées comme braséros, servant alors à contenir des charbons ardents pour chauffer un petit espace. La marmite est utilisée au fort Jacques-Cartier afin de nourrir les militaires, ou de chauffer un petit espace.

Le fort Jacques-Cartier est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.

Les fragments de marmite ont été mis au jour en 2004 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. La réaction chimique avec un oxydant et la proximité d'éléments métalliques ont vraisemblablement causé l'apparition de corrosion sur la surface des fragments ainsi que de quelques concrétions ferreuses.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de marmite ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car ils correspondent à un récipient relié à la vie quotidienne des militaires occupant le fort Jacques-Cartier. La marmite pouvait servir à préparer de grandes quantités de mijotés pour nourrir les troupes, ou encore à chauffer une tente ou un petit bâtiment du site lorsqu'elle était utilisée comme braséro.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEw-1 CeEw-1 CeEw-1  

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • SAMSON, Roch. Les Forges du Saint-Maurice : les débuts de l'industrie sidérurgique au Canada, 1730-1883. Ottawa/Sainte-Foy, Patrimoine canadien : Parcs Canada/Presses de l'Université Laval, 1998. 460 p.
    • SANTERRE, Simon. Histoire et archéologie du fort Jacques-Cartier : 1759, 1760, son rôle dans la défense de la colonie après la prise de Québec. Université Laval, 2008. 212 p.
    • SANTERRE, Simon. Le fort Jacques-Cartier, l'un des derniers bastions de la résistance française en Amérique du Nord. Résultats de l'intervention archéologique de 2004 (CeEw-1). Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 2005. 134 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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