Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Chien de fusil

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Pièce d'arme à feu

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1759 – 1760 (Contexte archéologique)
  • 1962 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Outils et équipement de science et technologie > Armement : arme à feu > Arme

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme provenant d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. L'objet en fer forgé est presque complet et présente une forme en « S » ainsi qu'une mâchoire faite de deux pièces horizontales. Ces pièces, dont l'une est fixe et l'autre mobile, servent à accueillir une pierre à fusil et sont maintenues ensemble à l'aide d'une vis. Un trou carré situé à la base du chien permet de le fixer au mécanisme et au fusil. L'objet a une hauteur de 7,4 cm, une largeur résiduelle de 2,8 cm et une épaisseur résiduelle de 1,9 cm.

Provenance archéologique :

  • CeEw-1 > Numéro de catalogue 1962-8

Contexte archéologique :

  • Fort
  • Militaire

Fonctions / usages :

Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme, appelé platine à silex. Lorsque la détente est actionnée, le chien muni d'une pierre à fusil est projeté sur la batterie en fer grâce à un ressort. L'étincelle produite lors de la percussion du silex sur la batterie permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet qui permettra de propulser le projectile hors du canon.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Forgé
  • Percé
  • Vissé
  • Assemblé

Matériaux :

  • Métal - métaux et alliages ferreux (Fer forgé)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / subsistant) : 1,9 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 7,4 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : 2,8 centimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 20
  • Numéro archéologique : CeEw-1-1962-8
  • Numéro précédent : CeEw-1-2
  • Numéro précédent : CeEw-1
  • Numéro précédent : CeEw-1.2
  • Numéro précédent : FJC 18

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Corrosion (Réaction chimique avec un oxydant) : À divers endroits
    De la corrosion orangée est visible à divers endroits sur l'objet.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Le chien de fusil provient d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. L'objet en fer forgé est presque complet et présente une forme en « S » ainsi qu'une mâchoire faite de deux pièces horizontales. Ces pièces, dont l'une est fixe et l'autre mobile, servent à accueillir une pierre à fusil et sont maintenues ensemble à l'aide d'une vis. Un trou carré situé à la base du chien permet de le fixer au mécanisme et au fusil.

Le chien de fusil est une composante du mécanisme de mise à feu d'une arme, appelé platine à silex. Lorsque la détente est actionnée, le chien muni d'une pierre à fusil est projeté sur la batterie en fer grâce à un ressort. L'étincelle produite lors de la percussion du silex sur la batterie permet d'enflammer la poudre contenue dans le barillet qui permettra de propulser le projectile hors du canon. Le chien de fusil est vraisemblablement utilisé par les troupes françaises sur le site du fort Jacques-Cartier.

Le fort Jacques-Cartier est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.

Le chien de fusil a été mis au jour en 1962 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Cet objet a vraisemblablement été restauré par le passé, mais la corrosion s'est réactivée depuis et est visible à divers endroits sur l'objet.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le chien de fusil a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il représente l'armement personnel des militaires. Ces derniers utilisaient les armes lors de combats et de batailles, mais également lors de parties de chasse.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEw-1      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • CHOUINARD, Alain. CeEw-1, Fort Jacques-Cartier. Rapport de la campagne de fouille. Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 1999. 97 p.
    • GAUMOND, Michel. Rapport d'activités sur le site du fort Jacques-Cartier, CeEw-1, rivière Jacques-Cartier, Cap-Santé. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministères des Affaires culturelles, 1962. s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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    Gouvernement du Québec

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