Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de carreau de vitre

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Fragments de carreau de fenêtre
  • Fragments de verre à vitre

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1759 – 1760 (Contexte archéologique)
  • 1999 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Structures > Élément de bâtiment

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Les fragments de carreau de vitre sont associés à un élément de bâtiment se trouvant dans un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. Les deux fragments sont en verre teinté de couleur verte et présentent chacun un petit trait droit incisé près de l'un des bords conservés. Le plus petit fragment mesure 3,1 cm de longueur sur 3 cm de largeur, et le plus gros mesure 4 cm de longueur sur 3,5 cm de largeur. Leur épaisseur est de 1,34 cm.

Provenance archéologique :

  • CeEw-1 > Opération 2 > Sous-opération A > Lot 2 > Numéro de catalogue 24

Contexte archéologique :

  • Corps de garde
  • Fort
  • Militaire

Fonctions / usages :

Les carreaux de vitre sont des éléments de bâtiment qui servaient à garnir les châssis de fenêtre, afin de faire entrer la lumière diurne.

Lieu de production :

  • Europe > France

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Soufflé à l'air libre

Matériaux :

  • Verre - verre teinté régulier (Vert)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,1 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : entre 3 et 3,5 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / subsistant) : entre 3,1 et 4 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

2

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 20
  • Numéro archéologique : CeEw-1-2A2-24
  • Numéro précédent : CeEw-1-2A2

Discipline :

  • Archéologie historique

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

Les fragments de carreau de vitre sont vraisemblablement fabriqués en France et proviennent d'un contexte archéologique daté entre 1759 et 1760. La couleur verdâtre du verre à vitre laisse aussi présumer de cette provenance française. Les carreaux de vitre sont des éléments de bâtiment qui servent à garnir les châssis de fenêtre afin de faire entrer la lumière diurne, tout en permettant d'observer l'environnement extérieur. Les deux fragments présentent chacun un petit trait droit incisé près de l'un des bords conservés : ce sont des traces laissées par la taille du verre au moyen d'un outil. Les carreaux sont fabriqués en France et découpés sur place selon des dimensions prédéterminées. Ils sont expédiés dans des caisses en bois et protégés avec de la paille.

Le carreau de vitre est vraisemblablement importé en Nouvelle-France vers le milieu du XVIIIe siècle. Il est utilisé comme élément d'un bâtiment sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé, entre 1759 et 1760. Bien que certains forts français, comme le fort Jacques-Cartier, aient été construits à la hâte avec des matériaux limités, les fragments de carreau de vitre découverts témoignent qu'un des bâtiments était garni d'au moins un châssis de fenêtre vitré. La quantité très limitée de fragments de verre à vitre milite en ce sens.

Le fort Jacques-Cartier est construit à la fin du mois de septembre 1759, suivant la chute de la ville de Québec. Ce fort sert de lieu d'hivernement pour les troupes françaises, ainsi que de base pour des expéditions de reconnaissance dans les environs de Québec afin de déterminer les positions des troupes britanniques ennemies et ainsi nuire aux préparatifs de leur campagne militaire suivante. Le site sert également de centre stratégique pour les préparatifs d'une contre-attaque sur la ville de Québec prévue au printemps 1760 et connue sous le nom de la bataille de Sainte-Foy. Malgré la victoire française, la ville n'est pas reprise, car les premiers renforts qui l'atteignent sont des navires anglais et les troupes retournent au fort Jacques-Cartier avant d'être dispersées sur d'autres fronts. Seule une garnison demeure au fort, jusqu'à la capitulation de Montréal en septembre 1760. Les Français sont alors évacués par les troupes britanniques victorieuses.

Les fragments de carreau de vitre ont été mis au jour en 1999 sur le site du fort Jacques-Cartier, à Cap-Santé. Ils se trouvaient à l'emplacement d'un bâtiment situé du côté nord du fort et identifié comme étant possiblement un corps de garde. La fenêtre vitrée permettait aux soldats en poste dans le corps de garde d'observer les va-et-vient extérieurs tout en profitant de la chaleur émise par un poêle en fonte ou un âtre à l'intérieur du bâtiment.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de carreau de vitre ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car ils témoignent des caractéristiques de l'aménagement des bâtiments présents sur le site du fort Jacques-Cartier.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEw-1      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • CHOUINARD, Alain. CeEw-1, Fort Jacques-Cartier. Rapport de la campagne de fouille. Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 1999. 97 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013