Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Perle

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Perle trapézoïdale

Région administrative :

  • Montréal

Municipalité :

  • Montréal

Date :

  • 1696 – 1721 (Contexte archéologique)
  • 2018‑07 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de communication > Moyen d'échange
  • Bien archéologique > Objets personnels > Parure

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

La perle, provenant d'un contexte archéologique daté entre 1696 et 1721, est un objet de parure et d'échange. L'objet en catlinite rougeâtre est complet, à l'exception d'un éclat manquant près du trou d'enfilage. La perle présente une forme trapézoïdale ainsi qu'un trou d'enfilage légèrement excentré. L'objet présente une longueur de 27,3 mm, une largeur variant entre 8,4 mm et 21,9 mm ainsi qu'une épaisseur de 3,6 mm.

Provenance archéologique :

  • BjFj-184 > Opération 4 > Sous-opération A > Lot 5 > Numéro de catalogue 34

Contexte archéologique :

  • Remblai

Fonctions / usages :

La perle est un objet de parure utilisée par les Autochtones servant à orner des vêtements ainsi que des objets artisanaux. Elles peuvent être réunies pour former un collier, ou encore cousues sur des pièces en cuir, en tissus ou en écorce à l'aide de fils en fibre végétale ou de poils de porc-épic. Les perles en catlinite sont souvent utilisées par les Iroquoiens et elles peuvent également servir de monnaie d'échange entre les nations autochtones.

Lieu de production :

  • Amérique du Nord

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Façonné à l'aide d'outils
  • Poli
  • Foré

Matériaux :

  • Minéraux et inorganiques - matières premières (Catlinite)

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 3,6 millimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : entre 8,4 et 21,9 millimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 27,3 millimètre(s)

Intégrité :

Objet complet (75% et plus de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 25
  • Numéro archéologique : BjFj-184-4A5-34
  • Numéro précédent : BjFj-184-4A5

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Ébréchure (Procédé de fabrication) : Près du trou d'enfilage
    Près du trou d'enfilage de l'extrémité la moins large, une ébréchure est présente, possiblement survenue lors du perçage du trou.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

La perle en catlinite rougeâtre, une variété d'argilite, est associée à un contexte d'occupation daté entre 1696 et 1721. Fabriquée par les autochtones, elle présente une forme trapézoïdale dont la surface extérieure est finement polie, ainsi qu'un trou d'enfilage légèrement excentré. L'une des faces de ce dernier présente une ébréchure à l'extrémité la moins large. Cela pourrait correspondre à un éclat détaché lors du perçage du trou.

La perle est un objet de parure utilisée par les Autochtones servant à orner des vêtements ainsi que des objets artisanaux. Elles peuvent être réunies pour former un collier, ou encore cousues sur des pièces en cuir, en tissus ou en écorce à l'aide de fils en fibre végétale ou de poils de porc-épic. Les perles de catlinite sont souvent utilisées par les Iroquoiens et peuvent également servir de monnaie d'échange entre nations autochtones ou lors d'activités commerciales avec les Français.

La perle est mise au jour en juillet 2018 sur le site de la mission de Fort-Lorette, situé dans le site patrimonial de l'Ancien-Village-du-Sault-au-Récollet, à Montréal. L'objet est retrouvé dans un remblai de rehaussement effectué lors de l'occupation de la mission (1696-1721). Ce remblai comprenait également plusieurs autres artéfacts de la même période.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • La perle a été sélectionnée pour la collection archéologique de référence du Québec, car il s'agit d'un objet de parure fabriqué par les autochtones associé à l'occupation de la mission de Fort-Lorette. Elle a également été choisie parce qu'elle servait aussi lors d'échanges commerciaux avec les Français, ou entre nations autochtones.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montréal

    MRC :

    • Montréal

    Municipalité :

    • Montréal

    Arrondissement municipal :

    • Le Sud-Ouest

    Adresse :

    • 333, rue Peel

    Localisation informelle :

    Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal

    Code Borden

    BjFj-184      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • Archéotec inc. Île aux Tourtes. Interventions archéologiques 2006, BiFl-5. Rapport. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications/Ville de Vaudreuil-Dorion, 2007. 218 p.
    • ARKÉOS INC. 12375, rue du Fort-Lorette. Site BjFj-184. Inventaire archéologique complémentaire. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Montréal/MCCQ, 2019. 147 p.
    • ARKÉOS INC. Interventions archéologiques de sauvetage (2002-2003), arrondissement historique du Vieux-La Prairie, sites BiFi-23, BiFj-10, LPR03-01 et LPR03-02. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de La Prairie/MCCQ, 2005. 97 p.
    • BURKE, Adrian L. et Geneviève TREYVAUD. École de fouilles archéologiques, Iles Saint-Bernard, Site BiFk-5, été 2015. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Châteauguay/Université de Montréal/Héritage Saint-Bernard/FQRSC/Fonds privés, 2016. 88 p.
    • DALLAIRE-FORTIER, Coralie. Une étude technologique des ornements abénakis de la période de contact et de la période historique amérindienne retrouvés sur le site archéologique d’Odanak. Université de Montréal, 2016. 134 p.
    • DESJARDINS, Pauline et Geneviève DUGUAY. Pointe-à-Callière. L'aventure montréalaise. Montréal / Sillery, Vieux-Port de Montréal / Septentrion, 1992. 134 p.
    • Ethnoscop inc. Interventions archéologiques dans le cadre du programme de réfection et de développement d’infrastructures d’aqueduc et d’égout. Rue de Martigny (BjFj-79 et MTL15-01-1). Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ville de Montréal, 2018. s.p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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