Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de vase

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Céramique de type « Pointe Péninsule »
  • Poterie amérindienne

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • Beauharnois

Date :

  • 1997 (Découverte)

Période :

  • Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de distribution et de transport > Contenant
  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Les fragments de vase de type « Pointe Péninsule » sont associés à un récipient servant principalement à la cuisson des aliments dont la production se situerait au Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 ans avant aujourd'hui). Les 18 fragments en céramique de type autochtone composent une portion du rebord, de l'épaule, du col et de la lèvre arrondie. L'ensemble mesure 12,5 cm de hauteur sur 12,5 cm de largeur.

Provenance archéologique :

  • BhFl-1d

Culture :

  • Pointe Péninsule

Contexte archéologique :

  • Campement

Fonctions / usages :

Le vase est un récipient servant principalement à la cuisson. Il peut également servir à transporter l'eau et à entreposer la nourriture.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada ou Amérique du Nord > États-Unis

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Modelé

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)

Technique de décoration :

  • Cordelette
  • Imprimé par estampage

Motif décoratif :

  • Linéaire

Élément décoratif :

  • Empreinte à la cordelette
  • Empreinte ondulante horizontale
  • Empreinte ondulante verticale

Décor :

Le vase est décoré sur sa face externe par la technique de l'empreinte par estampage. Une première bande d'empreintes ondulantes verticales surmonte un champ d'empreintes ondulantes horizontales et en arc de cercle. En dessous se trouvent une à deux bandes d'empreintes ondulantes verticales. Le décor est réservé au rebord, au col et à l'épaule. La lèvre, arrondie, est décorée d'empreintes à la cordelette, contrairement au décor de la face externe du vase. La face interne n'est pas décorée et est lissée.

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / subsistant) : 12,5 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : 12,5 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

18

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 22
  • CARQ : 17
  • Numéro archéologique : BhFl-1d-ME-1997-148
  • Numéro d'accession : ME-1997-148C
  • Numéro précédent : BhFl-1-Station 3-ME-1997-148C
  • Numéro précédent : BhFl-1-ST3-ME-1997-148C
  • Numéro précédent : 1997.176
  • Numéro précédent : 1990.15
  • Numéro précédent : 1997
  • Numéro précédent : 1997.131
  • Numéro précédent : 1997.107
  • Numéro précédent : ME-1997-148
  • Numéro précédent : BhFl-1-ME-1997-148
  • Numéro précédent : BhFl-1-1997-148
  • Numéro précédent : 1997.158
  • Numéro précédent : 1997.148

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

Altérations :

  • Brûlure (Cuisson alimentaire) : Face interne
    La face interne présente des traces de suie qui témoignent de son utilisation pour faire cuire de la nourriture.
     
  • Résidu (Cuisson alimentaire) : Face interne
    La face interne présente des résidus carbonisés qui témoignent de son utilisation pour faire cuire de la nourriture.
     

Haut de la page

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Informations historiques

Les fragments de vase de type « Pointe Péninsule » forment un récipient qui est vraisemblablement fabriqué au cours du Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 ans avant aujourd'hui). Composé de 18 fragments, l'objet en céramique porte un décor constitué d'empreintes ondulantes estampées. La lèvre arrondie porte un décor d'empreintes à la cordelette. Le vase est modelé au colombin, ou encore au battoir et à l'enclume. Sur les fragments subsistants, il n'est pas possible d'apercevoir de cassure typique du modelage au colombin, mais cela ne permet pas de réfuter hors de tout doute l'usage de cette technique.

Le vase est un récipient servant principalement à la cuisson des aliments. La présence de traces de résidus carbonisés et de suie sur la face interne de l'objet suggère d'ailleurs une telle utilisation. Ce type de contenant peut aussi servir au transport de l'eau et à l'entreposage des aliments.

L'aire de répartition de la poterie de tradition ou de culture Pointe Péninsule est très vaste et comprend le sud-est de l'Ontario, le sud du Québec, ainsi qu'une bonne partie de l'État de New York et de la Nouvelle-Angleterre, jusqu'au Nouveau-Brunswick. Les vases sont caractérisés par une panse de forme conique, un col peu étranglé, un rebord plus ou moins éversé ainsi qu'une lèvre de forme variable. La face interne est souvent scarifiée, c'est-à-dire marquée de stries horizontales créées par l'usage d'un peigne. La décoration, qui peut couvrir toute la face externe ainsi que la face interne du rebord, est constituée surtout d'empreintes dentelées, ondulantes et cordées. En comparaison aux céramiques de type « Vinette I », celles du type « Pointe Péninsule » présentent des parois plus étroites, un dégraissant plus fin et d'une pâte moins friable. Ce type de poterie au corps fuselé, dont la capacité ne devait pas dépasser 10 litres, est particulièrement bien adapté à la cuisson lente des viandes et devient très populaire au cours du Sylvicole moyen ancien. Il se trouve parfois en centaines d'exemplaires sur certains sites localisés à un point de confluence.

La présence de rebuts de pâte en forme de colombin sur plusieurs sites archéologiques de cette période vient appuyer l'idée que le montage par colombins d'argile superposés constituait la technique de fabrication dominante. Cette technique suggère une fabrication sur place des vases en céramique ainsi qu'une occupation estivale des sites, puisque l'extraction de l'argile brute n'est pas possible en hiver et que les étapes du séchage et de la cuisson sont plus difficiles à réaliser pendant la saison froide.

Les fragments de vase sont mis au jour en 1997 sur le site archéologique de la Pointe-du-Buisson dans la municipalité de Beauharnois, en Montérégie.

Haut de la page

Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de vase ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec en raison de leur décor constitué d'empreintes ondulantes imprimées par estampage ainsi que d'empreintes à la cordelette. De plus, ils ont été choisis parce qu'ils ont été découverts en Montérégie, une région représentative de la distribution géographique de ce type de céramique.

    Haut de la page

    Emplacement

    Region administrative :

    • Montérégie

    MRC :

    • Beauharnois-Salaberry

    Municipalité :

    • Beauharnois

    Adresse :

    • 333, rue Émond

    Localisation informelle :

    Pointe-du-Buisson, Musée québécois d'archéologie

    Code Borden

    BhFl-1d      

    Haut de la page

    Références

    Notices bibliographiques :

    • CLERMONT, Norman. La Pointe-du-Buisson est-elle inépuisable? Rapport des activités de 1997. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Université de Montréal, Département d'anthropologie, 1998. 12 p.
    • GATES ST-PIERRE, Christian. Le patrimoine archéologique amérindien du Sylvicole moyen au Québec. Étude produite dans le cadre de la participation du Québec au RCLP [document inédit], Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2010. 59 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

    Haut de la page

    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013