Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Fragments de vase

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

  • Céramique de type « Pointe Péninsule »
  • Poterie amérindienne

Région administrative :

  • Montérégie

Municipalité :

  • Beauharnois

Date :

  • 1965 – 1969 (Intervention archéologique)

Période :

  • Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 AA)

Thématique :

  • Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

  • Bien archéologique > Objets de distribution et de transport > Contenant
  • Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Description

Les fragments de vase forment un récipient servant principalement à la cuisson des aliments dont la production se situerait au Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 avant aujourd'hui). L'objet en céramique de type autochtone porte un décor sur la surface extérieure et sur la lèvre. Le vase, composé de 11 fragments recollés provenant de la panse et du rebord, est incomplet. L'ensemble mesure 8 cm de hauteur sur 9 cm de largeur.

Provenance archéologique :

  • BhFl-1f

Culture :

  • Pointe Péninsule

Contexte archéologique :

  • Campement

Fonctions / usages :

Le vase est un récipient destiné principalement à la cuisson. Il peut également servir à transporter l'eau et à entreposer la nourriture.

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada ou Amérique du Nord > États-Unis

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Scarifié
  • Modelé

Matériaux :

  • Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)

Technique de décoration :

  • Repoussé

Motif décoratif :

  • Linéaire

Élément décoratif :

  • Empreinte dentelée

Décor :

Les fragments de vase sont décorés sur leur face externe d'empreintes dentelées pointues placées à l'horizontale et appliquées avec un effet repoussé. La lèvre présente les mêmes empreintes. La face interne est ornée d'une bande d'empreintes dentelées appliquées avec un effet repoussé. Le reste de la paroi interne est marqué de larges scarifications horizontales.

Dimensions :

  • Épaisseur (Mesurée / intégral) : 0,8 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / subsistant) : 9 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / subsistant) : 8 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (moins de 25% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

11

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 22
  • CARQ : 17
  • Numéro archéologique : BhFl-1f-PA-10004C
  • Numéro d'accession : 1965-PA-10004C
  • Numéro précédent : BhFl-1-1965-PA-10004C
  • Numéro précédent : PA-10004C
  • Numéro précédent : BhFl-1-Station 5-1965-PA-10004C
  • Numéro précédent : BhFl-1-ST5-1965-PA-10004C
  • Numéro précédent : BhFl-1-65-PA-10004C

Discipline :

  • Archéologie préhistorique

Altérations :

  • Résidu (Cuisson alimentaire) : Face interne
    Des résidus carbonisés sont présents sur la face interne dû à la cuisson des aliments.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Les fragments de vase forment un récipient qui est probablement fabriqué au cours du Sylvicole moyen ancien (2 400 à 1 500 avant aujourd'hui). Composé de 11 fragments, l'objet de céramique est de type « Pointe Péninsule » et porte un décor constitué d'empreintes dentelées appliquées avec un effet repoussé. Le vase est modelé au colombin, ou encore au battoir et à l'enclume. Sur les fragments subsistants, il n'est pas possible d'apercevoir de cassure typique du modelage au colombin, mais cela ne permet pas de réfuter hors de tout doute l'usage de cette technique.

Le vase est un récipient destiné principalement à la cuisson des aliments. D'ailleurs, la présence de résidus carbonisés sur la face interne des fragments suggère une telle utilisation. Ce type de contenant peut aussi servir au transport de l'eau et à l'entreposage des aliments.

L'aire de répartition de la poterie de tradition ou de culture Pointe Péninsule est très vaste et comprend le sud-est de l'Ontario, le sud du Québec, ainsi qu'une bonne partie de l'État de New York et de la Nouvelle-Angleterre, jusqu'au Nouveau-Brunswick. Les vases sont caractérisés par une panse de forme conique, un col peu étranglé, un rebord plus ou moins éversé, ainsi qu'une lèvre de forme variable. La face interne est souvent scarifiée, c'est-à-dire marquée de stries horizontales créées par l'usage d'un peigne. La décoration, qui peut couvrir toute la face externe ainsi que la face interne du rebord, est constituée surtout d'empreintes dentelées, ondulantes et cordées. En comparaison aux céramiques de type « Vinette I », celles du type « Pointe Péninsule » présentent des parois plus étroites, un dégraissant plus fin et une pâte moins friable. Ce type de poterie au corps fuselé, dont la capacité ne devait pas dépasser 10 litres, est particulièrement bien adapté à la cuisson lente des viandes et devient très populaire au cours du Sylvicole moyen ancien. Il se trouve parfois en centaines d'exemplaires sur certains sites localisés à un point de confluence.

La présence de rebuts de pâte en forme de colombin sur plusieurs sites archéologiques de cette période vient appuyer l'idée que le montage par colombins d'argile superposés constituait la technique de fabrication dominante. Cette technique suggère une fabrication sur place des vases en céramique ainsi qu'une occupation estivale des sites, puisque l'extraction de l'argile brute n'est pas possible en hiver et que les étapes du séchage et de la cuisson sont plus difficiles à réaliser pendant la saison froide.

Les fragments de vase sont mis au jour entre 1965 et 1969 sur le site archéologique de la Pointe-du-Buisson dans la municipalité de Beauharnois, en Montérégie.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Les fragments de vase ont été sélectionnés pour la collection archéologique de référence du Québec, car leur décor est presque exclusivement constitué d'empreintes dentelées appliquées avec un effet repoussé. De plus, ils ont été choisis parce qu'ils ont été découverts dans la région de la Montérégie, une localisation représentative de la distribution géographique de ce type de céramique.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Montérégie

    MRC :

    • Beauharnois-Salaberry

    Municipalité :

    • Beauharnois

    Adresse :

    • 333, rue Émond

    Localisation informelle :

    Pointe-du-Buisson, Musée québécois d'archéologie

    Code Borden

    BhFl-1f      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • CLERMONT, Norman. Pointe-du-Buisson 2000. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Université de Montréal, 2001. 131 p.
    • Société d'archéologie préhistorique du Québec. Activités de la S.A.P.Q., 1969, Pointe-aux-Buissons (Pointe-du-Buisson), La Martre, Mandeville. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Société d'archéologie préhistorique du Québec, 1970. 94 p.
    • Société d'archéologie préhistorique du Québec. Rapport préliminaire, Pointe-aux-Buissons (Pointe-du-Buisson), été 1967. Rapport de recherche archéologique [document inédit], Ministère des Affaires culturelles du Québec, 1968. 42 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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    Gouvernement du Québec

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