Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Noyau d'olive

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1541 – 1543 (Contexte archéologique)
  • 1541 – 1543 (Importation)
  • 2005 – 2010 (Intervention archéologique)
  • 2007 (Découverte)

Période :

  • Le Régime français (1534 à 1760)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France

Classification :

  • Bien archéologique > Écofacts > Végétaux

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Le noyau d'olive, qui provient d'un site occupé entre 1541 et 1543, est le résidu d'un aliment importé d'Europe pour être consommé dans la colonie. Le noyau entier est carbonisé sur l'ensemble de sa surface et mesure 1,25 cm de longueur sur 0,85 cm de largeur.

Provenance archéologique :

  • CeEu-4 > Opération 63 > Sous-opération A > Lot 4 > Numéro de catalogue 460

Contexte archéologique :

  • Fort

Fonctions / usages :

Le noyau d'olive provient d'un aliment importé d'Europe pour être consommé dans la colonie.

Lieu de production :

  • Europe

Matériaux :

  • Matières organiques - solides stables

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : 0,85 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 1,25 centimètre(s)

Intégrité :

Objet entier (100% de l'objet)

Nombre de biens :

1

Nombre de fragments :

1

Numéro de l'objet :

  • CARQ : 18
  • Numéro archéologique : CeEu-4-63A4-460
  • Numéro précédent : CeEu-4-63A4

Discipline :

  • Archéologie historique

Altérations :

  • Brûlure (Combustion) : Partout sur l'objet
    Le noyau est carbonisé.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2018-02-08

Statuts antérieurs

  • Avis d'intention de classement prorogé
 

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Informations historiques

Le noyau d'olive entier est cultivé aux alentours de 1540 en Europe, possiblement en France. L'olive est importée en Amérique du Nord avec d'autres denrées pour être consommée dans la colonie du fort d'en haut. Après sa consommation, le noyau d'olive est carbonisé.

Le noyau d'olive est mis au jour en 2007 sur le site Cartier-Roberval, dans le secteur du fort d'en haut, qui est occupé de 1541 à 1543 par les troupes de Jacques Cartier et celles de Jean-François de La Rocque de Roberval. Le site se trouve au sommet du promontoire de Cap-Rouge, à Québec.

Conservé grâce à sa carbonisation, le noyau d'olive fait partie d'une riche collection d'écofacts appartenant à des plantes importées d'Europe. Cette collection comprend, entre autres, des restes de moutarde, de céréales, de dattes et de lentilles. Les denrées fraîches, contrairement aux céréales, devaient être conditionnées pour assurer leur conservation durant le long voyage de l'Europe à l'Amérique du Nord. Ainsi, à l'instar des dattes et des raisins, les olives étaient habituellement séchées pour le transport.

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Évaluation d'inventaire

  • Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
    Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière


  • Le noyau d'olive a été sélectionné pour la collection archéologique de référence du Québec, car il témoigne de l'importation et de la consommation de denrées européennes par les occupants du site Cartier-Roberval.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Les Rivières

    Adresse :

    • 1825, rue Semple

    Localisation informelle :

    Laboratoire et Réserve d'archéologie du Québec

    Code Borden

    CeEu-4      

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • BOUCHARD-PERRON, Julie-Anne. D'un continent à l'autre : les restes végétaux sur le site Cartier-Roberval. Résultats de l’analyse archéobotanique de 2007. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2008. 120 p.
    • BOUCHARD-PERRON, Julie-Anne. D'un continent à l'autre : les restes végétaux sur le site Cartier-Roberval. Résultats de l’analyse archéobotanique de 2008. Rapport [document inédit], Commission de la capitale nationale du Québec, 2008. 69 p.
    • FISET, Richard et Gilles SAMSON. Chantier archéologique Cartier-Roberval, Promontoire du cap Rouge (CeEu-4), Québec, Canada : rapport synthèse des fouilles 2007-2008. Québec, Ministère de la Culture et des Communications/Commission de la capitale nationale du Québec, 2013. 464 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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