Cimetière Ward

Le lieu d'inhumation est accessible à une distance d'un kilomètre à partir de la route 147, à partir d'un sentier sinueux s'enfonçant dans le boisé visible à la gauche de la résidence située au 245, chemin Dupont. La stèle funéraire, qui est entourée d'une clôture de fonte et de rosiers sauvages, est entièrement dissimulée de la vue des passants par la végétation qui l'entoure.
Seule une clôture de lot en fonte permet de retracer l'emplacement exact de la sépulture. En raison de l'omniprésence de la végétation et de l'abandon complet du site, il est devenu impossible de nos jours de déterminer avec précision la superficie exacte de ce cimetière familial.

Haut de la page

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

Haut de la page

Ce cimetière familial constitue l'un des derniers témoins de la présence de la famille Ward à Dixville. Outre les éléments identifiant l'emplacement de la sépulture (stèles et clôture), tous les éléments qui composaient le site, dont la clôture de périmètre, ont été retirés depuis plusieurs années.
Le lieu d'inhumation ne comprend qu'une seule stèle funéraire appartenant à Elizabeth Ward, fille de William & Ann Tilleard Ward, décédée le 15 juillet 1896 à l'âge de 82 ans et 8 mois. Arrivée d'Angleterre vers 1815-1816, Mme Hannah Vamcamp entreprend de rentabiliser la parcelle de terre comprenant 2500 acres lui ayant été octroyée par le gouverneur général. Après certains investissements avoisinants les 5000 $, visant à défricher ses terres et aménager des routes, Mme Vamcamp abandonne le tout et retourne à Québec, où elle décédera. La propriété est rachetée en deçà de sa véritable valeur par le Dr William Tilleard Ward, arrivé d'Angleterre en 1810, qui entreprend aussitôt d'y installer sa famille. Outre la construction d'une spacieuse résidence, appelée Hawksworth, le Dr Ward voit à la construction d'une église de confession anglicane pour son propre usage. De son union avec Ann Ward naît cinq enfants, dont deux garçons (George-Arthur-Howard et le Dr Thomas Jr, chirurgien et héritier du domaine) et trois filles (Mary, Eleonor et Elizabeth). Seule cette dernière semble avoir été inhumée sur la propriété familiale au moment de son décès, en 1896. En 1904-1905, la résidence est démolie et les divers bâtiments retirés du site. La majeure partie du domaine est dès lors divisée et vendue à plusieurs acheteurs.

Haut de la page

Haut de la page

Haut de la page