Cimetière Saint-Martin

Le cimetière présente une évolution harmonieuse de l'ensemble de ses composantes, tant au niveau de son site (superficie d'origine) que de l'alignement de ses stèles et monuments funéraires. Aménagé fortement en retrait du noyau urbain de Martinville, le cimetière Saint-Martin se distingue par la croix en fer forgé qui occupe le centre du site. L'aspect dénivelé du site et du paysage dans lequel le cimetière s'insère contribuent à augmenter la perspective visuelle des lieux.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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La plus ancienne stèle funéraire dont les inscriptions sont lisibles à ce jour appartient à Claire Salvas, épouse de Bruno Salvail, décédée le 7 décembre 1908 à l'âge de 72 ans. Au printemps 1906, la Corporation épiscopale achète de Mathieu MacDonald un terrain de six acres pour une somme de 450 $. Le terrain, qui doit accueillir l'église et le presbytère, est cédé au curé et aux marguilliers en juillet 1907, suite à l'élection de ces derniers. Le premier cimetière, dont l'ouverture remonterait à l'érection canonique de la paroisse Saint-Martin, en 1904, aurait été aménagé sur la propriété de M. Croteau, dans le chemin Loignon. En 1908, le Conseil d'Hygiène de la province exige sa fermeture, le site étant considéré inapproprié en raison des problèmes découlant du drainage du site. Pour remédier à la situation, la fabrique achète à l'automne 1908 un terrain d'un acre et demi appartenant à Fortunat Denis, cultivateur, pour un montant de 80 $. En 1915, fort d'une requête adressée au juge Hutchinson de la Cour Supérieure, la fabrique procède à l'exhumation et au transfert des corps se trouvant toujours dans le premier cimetière pour les inhumer dans le nouveau site aménagé en 1909. Le plan du cimetière date pour sa part de décembre 1922. En 1951, le curé Rosaire Archambault entreprend une série de mesures visant à pourvoir la paroisse d'un nouveau site d'inhumation (superficie de 160 000 pieds carrés) situé à proximité de l'église et du presbytère. Confronté à certaines réticences, dont celles de l'Unité sanitaire de Cookshire, le projet reçoit finalement l'aval des autorités en octobre 1951. Toutefois, aucune suite ne sera donnée à ce projet qui pour une raison inconnue restera lettre morte.

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