Maison Villeneuve-Jobin
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1850 – avant 1890 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Auvent
- Cheminée
- Galerie
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits retroussés
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage
Autre(s) porte(s) :
- bois, à panneaux et vitrage
- bois, à panneaux et vitrage
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Chambranle
- Portail
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été érigée entre 1850 et 1890. Cette période est appuyée par le style néoclassique de la maison, fort en vogue au Québec à cette période. Selon la tradition orale, elle aurait été construite par le menuisier et cultivateur, Joseph Fortier (1836-1914) qui a également construit d'autres maisons dans le secteur de l'avenue de la Rivière-Jaune. Le lot 33 sur lequel se dresse le bâtiment est la propriété de Louis Fortier entre avant 1873 et 1886. Lors de la vente de ce lot en 1886 à Napoléon Villeneuve, des bâtisses font aussi partie de la vente. La maison pourrait en faire partie, mais il est impossible de l'établir avec certitude. Napoléon Villeneuve, cultivateur, et Marie Jobin, se marient en 1886 à Charlesbourg, et prennent possession du lot 33 avec ses bâtiments cette même année. Un magasin général est ajouté en 1929, sur la façade est de la maison, par le fils du couple, Adélard Villeneuve, héritier de la maison paternelle en 1918, et époux d'Emma Auclair. Il fut maire de Notre-Dame-des-Laurentides de 1932 à 1934 et de 1934 à 1936.
Évaluation d'inventaire
La maison Villeneuve-Jobin, implantée au 1845, avenue de la Rivière-Jaune, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une valeur d'âge supérieure. Elle a probablement été érigée entre 1830 et 1880, estimation qui repose sur son modèle architectural, la maison néoclassique québécoise, en vogue au Québec à cette époque, mais plus particulièrement entre 1850 et 1890. La tradition orale rapporte qu'elle aurait été édifiée par le menuisier et cultivateur, Joseph Fortier (ayant construit et habité la maison sise au 5, rue Maire-Fortier). Elle a logé Napoléon Villeneuve, cultivateur, et Marie Jobin, mariés en 1886 à Charlesbourg, qui y ont élevé leur famille. Un magasin général a été ajouté en 1929, sur la façade est de la maison, par le fils du couple, Adélard Villeneuve, héritier de la maison paternelle, et époux d'Emma Auclair. Ce dernier fut maire de Notre-Dame-des-Laurentides de 1932 à 1934 et de 1934 à 1936.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison néoclassique québécoise. Ce style incorpore des éléments de l'architecture du Régime français et du style néoclassique importé par les Britanniques au lendemain de la Conquête. Elle se répand tout au long du 19e siècle au Québec, particulièrement entre 1830 et 1880, autant dans les régions rurales qu'urbaines. On la reconnait par la symétrie de la composition de la façade, une toiture à deux versants aux versants recourbés et un surhaussement par rapport au sol.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Elle est encore utilisée à des fins résidentielles. Il s'agit d'une ancienne maison de ferme qui possédait, jusqu'à tout récemment, une belle grange-étable mansardée en cour arrière.
La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la conservation de certaines composantes traditionnelles ainsi que des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Cette maison a connu une évolution harmonieuse. Plusieurs éléments anciens d'intérêt ont été préservés comme les portails néoclassiques, les revêtements extérieurs en bois (bardeau découpé, bardeau de bois et planches de bois horizontales à feuillures), les chambranles de bois autour des ouvertures, la galerie couverte, les deux portes à panneaux de la façade principale et les fenêtres en bois avec carreaux de la lucarne. Les nouvelles fenêtres qui imitent les fenêtres à battants à grands carreaux conviennent au style de la maison et reprennent le modèle d'origine des fenêtres. Le revêtement de la toiture en bardeau d'asphalte, la nouvelle cheminée de briques jaunes, les pignons et la lucarne revêtus de vinyle ainsi que la porte du corps d'annexe constituent les interventions de nature réversible. Il est fort possible que la lucarne continue actuelle soit le résultat d'une modification, apportée à la toiture ou à des lucarnes à pignon ou à croupe existantes, au cours du 20e siècle. Le volume annexe ajouté à la droite du bâtiment à la fin des années 1920 possède des éléments traditionnels (revêtement de bardeaux découpés, chambranles de bois, portail encadrant une porte à panneaux) qui s'agencent parfaitement avec les autres composantes du corps principal. Pour cette raison, il reste bien intégré.
La maison possède une bonne valeur de position. Sa façade fait face au sud, comme les plus anciennes maisons du secteur. Elle se trouve bordure de l'avenue de la Rivière-Jaune, une artère ancienne, aménagée en 1829 pour joindre le rang Saint-Pierre au canton de Stoneham. La grange-étable qui était sur le terrain a été démolie entre 2014 et 2017.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 1845, avenue de la Rivière-Jaune
Références
Notices bibliographiques :
- s.a. 75e anniversaire de Notre-Dame-des-Laurentides, 1905-1980. [Charlesbourg], 1980. s.p.
- s.a. Biographies et histoire des gens de Charlesbourg. Québec, 1990. 3646 p.
