Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Maison Sanfaçon-Garneau

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1938 – 1939 (Construction)

Usage :

  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1 ½

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Bois

Annexes :

  • Agrandissement

Saillies :

  • Auvent
  • Cheminée
  • Galerie

Fondations :

  • Pierre

Toit :

  • Forme : Mansardé
    Matériau : Tôle à baguettes
  • Forme : Mansardé
    Matériau : Tôle en plaques

Porte principale :

  • contemporaine

Autre(s) porte(s) :

  • entièrement vitrée

Fenêtre(s) :

  • Rectangulaire, À battants, sans carreau
  • Rectangulaire, À guillotine

Lucarne(s) :

  • Châtière

Éléments architecturaux :

  • Chambranle

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette maison a été construite par le journalier Maurice Sansfaçon en 1938-1939, époux de Thérèse Garneau, mariés à Charlesbourg en 1940. Ceux-ci y ont élevé leurs enfants. M. Sansfaçon est demeuré propriétaire de 1938 à 1988.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire patrimonial de l'arrondissement de Charlesbourg de la ville de Québec, à l'extérieur du site patrimonial déclaré de Charlesbourg (2018)
    Ville de Québec


  • La maison Sanfaçon-Garneau, implantée au 1538, avenue de la Rivière-Jaune, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.

    La maison possède une bonne valeur d'âge. Elle a été construite par le journalier Maurice Sansfaçon en 1938-1939, époux de Thérèse Garneau, mariés à Charlesbourg en 1940. Ceux-ci y ont élevé leurs enfants. M. Sansfaçon est demeuré propriétaire de 1938 à 1988.

    La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison à mansarde. Dérivée du style Second Empire, la maison à mansarde retient de ce courant l'utilisation d'une toiture mansardée, c'est-à-dire qu'elle est formée d'un terrasson dans la partie supérieure et d'un brisis dans la partie inférieure. De plan carré ou rectangulaire, doté d'une toiture à deux ou quatre versants, ce type de maison demeure très populaire au Québec, car elle offre plus d'espace habitable à l'étage que les maisons avec toiture à deux versants droits ou courbés. On la retrouve autant en milieu rural qu'urbain et son répertoire décoratif, dérivé de l'éclectisme classique français, reste sobre et modeste. La structure est composée de madriers de bois empilés les uns sur les autres. Si cette maison a effectivement été construite vers 1938, elle démontre bien la persistance de ce modèle architectural en milieu rural au-delà des années 1920. Elle en constituerait par conséquent un exemplaire tardif.

    La maison possède une bonne valeur d'usage. Elle est encore utilisée à des fins résidentielles.

    La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la conservation de certaines composantes traditionnelles ainsi que des interventions réversibles qu'elle a subies. À l'origine, le rez-de-chaussée de la maison était entièrement éclairé par des fenêtres à battants avec imposte, un modèle typique des années 1920. Deux de ces fenêtres sont toujours bien en place sur la façade principale. La toiture est revêtue de tôle en plaques sur le brisis avant et de tôle à baguettes sur le terrasson et sur l'auvent. Parmi les interventions réversibles, notons que les fenêtres des lucarnes et la porte sont maintenant de facture contemporaine. Le revêtement de bois (planches ou bardeaux) qui revêtait cette demeure a été retiré pour laisser les murs de la structure en madriers à nu. L'intervention la plus importante se situe au niveau de la porte-fenêtre qui remplace une ouverture de fenêtre sur la façade latérale droite alors que l'ouverture de porte de cette même façade, et qui donnait sur une petite galerie couverte, a été condamnée ou recouverte d'un panneau.

    La maison possède une bonne valeur de position. Elle se trouve sur une parcelle gazonnée, agrémentée d'arbres matures, et fait face à l'avenue de la Rivière-Jaune, une artère ancienne, aménagée en 1829 pour joindre le rang Saint-Pierre au canton de Stoneham.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Charlesbourg

    Adresse :

    • 1538, avenue de la Rivière-Jaune

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    Gouvernement du Québec

    © Gouvernement du Québec, 2013