Maison Légaré
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1843 – avant 1880 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Cheminée
- Galerie
Toit :
-
Forme : À deux versants droits retroussés
Matériau : Tôle à la canadienne
Porte principale :
- bois massif et vitrage
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Chambranle
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été érigée entre 1843 et 1880, en raison de son style architectural, la maison néoclassique québécoise, en vogue à cette époque, et de l'histoire de la propriété. Jean-Baptiste Légaré épouse Adèle Lafrance le 24 juillet 1843 à Charlesbourg. Avant 1873, il possède le lot 37. En 1880, une maison (qui pourrait être le bâtiment actuel) est mentionnée sur le terrain. La maison est agrandie vers l'ouest en 1980. La propriété semble être restée entre les mains des descendants Légaré jusqu'en 2000.
Évaluation d'inventaire
La maison Légaré, implantée au 1326, avenue de la Rivière-Jaune, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une valeur d'âge supérieure. Elle a probablement été érigée entre 1830 et 1880, estimation qui repose sur son modèle architectural, la maison néoclassique québécoise, en vogue au Québec à cette époque, et peut-être plus précisément entre 1843 et 1880. Jean-Baptiste Légaré épouse Adèle Lafrance le 24 juillet 1843 à Charlesbourg. Avant 1873, il possède le lot 37. En 1880, une maison (qui pourrait être le bâtiment actuel) est mentionnée sur le terrain. La maison est agrandie vers l'ouest en 1980. La propriété semble être restée entre les mains des descendants Légaré jusqu'en 2000.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison néoclassique québécoise. Ce style incorpore des éléments de l'architecture du Régime français et du style néoclassique importé par les Britanniques au lendemain de la Conquête. Elle se répand tout au long du 19e siècle au Québec, particulièrement entre 1830 et 1880, autant dans les régions rurales qu'urbaines. On la reconnait par la symétrie de la composition de la façade, une toiture à deux versants aux versants recourbés et un surhaussement par rapport au sol.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Elle est encore utilisée à des fins résidentielles. Il s'agit d'une ancienne maison de ferme.
La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la conservation de certaines composantes traditionnelles ainsi que des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Le corps principal, et le plus ancien, est celui de droite, mais son ouverture de porte a été murée. La maison a été agrandie vers la gauche au début des années 1980 et l'entrée y a été relocalisée. À noter que cet agrandissement qui reprend les caractéristiques architecturales du corps principal est bien intégré. Les lucarnes, quoique légèrement trop grandes sur la toiture du corps annexe de gauche, restent acceptables. La nouvelle tôle à la canadienne de la toiture est parfaitement adaptée au style et à l'ancienneté de la maison. Les fenêtres sont en bois à manivelle, le revêtement extérieur est en crépi et la porte est en bois. Ces dernières interventions demeurent facilement réversibles. La maison a également subi un agrandissement vers l'arrière, visible de la façade droite. Anciennement, le revêtement extérieur devait être en bois (planches ou bardeau) et les fenêtres devaient être à battants avec carreaux.
La maison possède une bonne valeur de position. On la retrouve de biais à l'église de Notre-Dame-des-Laurentides. Cette résidence s'élève devant l'avenue de la Rivière-Jaune, une artère ancienne, aménagée en 1829 pour joindre le rang Saint-Pierre au canton de Stoneham.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 1326, avenue de la Rivière-Jaune
Références
Notices bibliographiques :
- s.a. Album-souvenir du 50ième anniversaire de la paroisse Notre-Dame-des-Laurentides, 1905-1955. Charlesbourg, 1955. 96 p.