Maison Verret-Auclair
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1900 – avant 1940 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Saillies :
- Auvent
- Balcon
- Escalier
- Galerie
Fondations :
- Béton
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- contemporaine
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- À fenêtre pendante
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Selon son style architectural, le cottage vernaculaire américain, cette maison a probablement été construite entre 1900 et 1940. La tradition orale rapportée dans la documentation consultée avance qu'elle aurait été bâtie en 1924 par Alphonse Verret sur une terre héritée de ses parents. Par la suite, cette maison a été déplacée et installée sur son lot actuel sur la rue Pierre-Verret entre 1948 et 1963-1965. M. Verret y a élevé sa famille avec son épouse Marie-Anne Auclair. Mariés en 1914, ils y ont élevé leurs enfants. Alphonse Verret a participé à la construction de plusieurs maisons, en plus de cultiver sa terre de façon occasionnelle et de posséder quelques animaux de ferme. On le reconnait aussi comme le barbier du village de Notre-Dame-des-Laurentides. Après le décès de son mari, Marie-Anne Auclair transforme sa maison en auberge pour subvenir aux besoins de sa famille.
Évaluation d'inventaire
La maison Verret-Auclair, implantée au 41, rue Pierre-Verret, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté et son style architectural.
La maison possède une bonne valeur d'âge. Selon son style architectural, le cottage vernaculaire américain, cette maison a probablement été construite entre 1900 et 1940. La tradition orale rapportée dans la documentation consultée avance qu'elle aurait été bâtie en 1924 par Alphonse Verret sur une terre héritée de ses parents, ce qui s'avère tout à fait plausible. M. Verret y a élevé sa famille avec son épouse Marie-Anne Auclair. La maison est ensuite déplacée et installée sur son lot actuel à une date indéterminée entre 1948 et 1963-1965.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle développée aux États-Unis à la fin du 19e siècle. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire rendues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Possédant un plan rectangulaire, des ouvertures symétriques ainsi qu'une toiture à deux versants droits, cette maison appartient plus particulièrement à une variante de ce courant, soit le cottage vernaculaire américain. Le modèle se présente ici sur deux étages, avec un toit à deux versants droits percé de quatre lucarnes pendantes en appentis et des ouvertures symétriques.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Cette maison conserve depuis son origine un usage résidentiel.
La maison présente une faible valeur d'authenticité. À l'origine, les fenêtres étaient en bois sans carreaux avec imposte vitrée, un modèle typique des années 1920. Elle était assise sur des fondations suffisamment hautes pour permettre l'aménagement d'un sous-sol, percé sur la façade principale de fenêtres à battants à grands carreaux et d'une porte. Son revêtement extérieur était bardeau de bois, complété de chambranles autour des ouvertures et de planches cornières. Une galerie couverte courait sur deux des trois façades, munie d'un garde-corps en bois. Une cheminée en briques sortait du pignon gauche. La porte principale était à panneaux, avec des croisillons dans le vitrage. Des chevrons apparents garnissaient les dessous du versant avant de la toiture et le dessous des lucarnes. Aujourd'hui, toutes ces composantes ont disparu et ont été remplacées par des modèles non-traditionnels. Le revêtement extérieur est en vinyle, le revêtement de la toiture est en bardeau d'asphalte ou en aluminium, les fenêtres sont à manivelle. Les portes sont en bois mais ne possèdent pas la finesse requise pour bien convenir à une maison de ce style et de cette ancienneté. Les quatre ouvertures de fenêtres disposées symétriquement de part et d'autre de la porte de l'entrée principale ont été réduites à deux ouvertures, trop grandes. La maison est aujourd'hui assise sur des fondations de béton ou de blocs de ciment.
La maison possède une faible valeur de position. Cette maison a été déménagée sur la rue Pierre-Verret en 1964 ou 1965. Elle est maintenant intégrée dans un quartier résidentiel, alors que son environnement d'origine, caractérisé par la présence de champs, de forêts, et en face de la rivière Jaune, a été complètement transformé avec l'urbanisation du secteur.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 41, rue Pierre-Verret
Références
Notices bibliographiques :
- s.a. Biographies et histoire des gens de Charlesbourg. Québec, 1990. 3646 p.
