7237, rue des Loutres
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1908 – avant 1929 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
Plan au sol :
En «L»
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Saillies :
- Auvent
- Escalier
- Galerie
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- contemporaine
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux
- Rectangulaire, À guillotine
- Rectangulaire, À guillotine, à carreaux
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Chambranle
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été construite entre 1908 et 1929. Elle se trouve sur le lot 635 qui connut une succession de plusieurs propriétaires entre 1866 et 1978. Il est notamment la propriété de la famille Bédard entre 1908 et 1929, plus particulièrement de François Bédard et Lydia Savard son épouse, qui ont peut-être construits ou fait construire le bâtiment pour eux ou un membre de leur famille. En 1908, l'acte de vente ne fait mention que d'une grange sur le terrain alors qu'en 1929, une maison s'y trouve qui pourrait être la maison actuelle. Ensuite se succèdent Joseph Chabot (1929), Thomas Pichette fils (1942) et Amable Pichette (1946). Ce dernier s'en départit en 1954. À noter qu'il reste probable que la maison construite entre 1908 et 1929 ait été détruite par un incendie ou encore tout simplement démolie pour faire place à la résidence actuelle afin d'être utilisée comme chalet. Si tel est le cas, la construction aurait eu lieu entre 1929 et les années 1950. Il s'agit seulement d'une hypothèse qui pourrait être validée par un examen de la structure de la maison.
Évaluation d'inventaire
La maison implantée au 7237, rue des Loutres possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une bonne valeur d'âge. Elle a probablement été construite entre 1908 et 1929. Elle se trouve sur le lot 635 qui connut une succession de plusieurs propriétaires entre 1866 et 1978. Il est notamment la propriété de la famille Bédard entre 1908 et 1929, plus particulièrement de François Bédard et Lydia Savard son épouse, qui pourrait avoir construit ou fait construire le bâtiment pour eux ou un membre de leur famille.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle, aussi connue sous le terme d'architecture vernaculaire américaine, développée aux États-Unis à la fin du 19e siècle. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire devenues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Il s'agit ici d'une variante de petites dimensions, dotée d'une toiture à deux versants droits, cintrée d'une lucarne pendante éclairant des combles de faible hauteur qui se rapproche de l'architecture de villégiature en vogue entre 1910 et 1950 environ.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Cette maison conserve depuis son origine un usage résidentiel. Il est fort possible qu'il s'agisse d'un chalet au départ en raison de la petitesse de la maison et de la présence d'une galerie couverte, courant sur deux des trois façades, typique des résidences de villégiature. Cette affirmation demeure néanmoins à l'état d'hypothèse et des recherches plus poussées sont nécessaires pour appuyer ce fait. Si celle-ci s'avère, cette maison constituerait un bel exemple de maison de villégiature du Charlesbourg d'avant les années 1950.
La maison présente bonne une valeur d'authenticité en raison de la conservation de certaines composantes anciennes ainsi que des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Le carré le plus ancien de la maison repose sur des fondations en pierre, alors que l'agrandissement, à l'arrière, effectué dans les années 1990, est supporté par des fondations de béton. À l'exception de ce nouveau volume, relativement bien intégré, la maison n'a pas subi de changements irréversibles et conserve sa composition et sa volumétrie d'origine. Quelques éléments traditionnels ont été préservés comme les fenêtres en bois à battants et à guillotine, la galerie couverte, les garde-corps et les chambranles. Le revêtement extérieur est en tuiles d'amiante-ciment, le revêtement de la toiture est en bardeau d'asphalte, les portes sont en acier et plusieurs fenêtres sont relativement récentes. Certaines d'entre elles sont à guillotine. Ce modèle convient au style et à l'ancienneté de la demeure.
La maison possède une bonne valeur de position. Bien que son environnement d'origine ait bien changé, caractérisé par la présence de boisés, de champs cultivés et de la rivière des Roches, la maison bénéficie d'un magnifique et grand terrain planté d'arbres de grandes dimensions. Elle est retirée loin de la voie publique.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 7237, rue des Loutres
