699-701, rue Jacques-Bédard
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1943 – avant 1948 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Saillies :
- Auvent
- Balcon
- Cheminée
- Escalier
- Galerie
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Tôle profilée
Porte principale :
- contemporaine
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À guillotine, à carreaux
- Rectangulaire, Coulissante
- Rectangulaire, Fixe
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Chambranle
- Planche cornière
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été construite entre 1943 et 1948. Elle est située sur le lot 48, situé dans le village de Notre-Dame-des-Laurentides, qui appartient entre 1873 et 1943 à la famille Auclair, cultivateurs. Une partie de ce terrain est vendue en 1943 à Paul H. Dubeau. Ce lot passe ensuite entre les mains de Mme Emmanuel Verret en 1945 et en 1947 à Laurent Verret, boulanger qui le possède de 1947 à 1952. La maison est visible sur la photographie aérienne de 1948.
Évaluation d'inventaire
La maison implantée au 699-701, rue Jacques-Bédard possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une bonne valeur d'âge. Elle a probablement été construite entre 1943 et 1948. Elle est située sur le lot 48, situé dans le village de Notre-Dame-des-Laurentides, qui appartient entre 1873 et 1943 à la famille Auclair, cultivateurs. Une partie de ce terrain est vendue en 1943 à Paul H. Dubeau. Ce lot passe ensuite entre les mains de Mme Emmanuel Verret en 1945 et en 1947 à Laurent Verret, boulanger qui le possède de 1947 à 1952. La maison est visible sur la photographie aérienne de 1948. L'estimation de la période de construction est également corroborée, en plus des titres de propriétés, par le modèle architectural, la maison vernaculaire industrielle, aussi connue sous le terme de cottage vernaculaire américain.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle développée aux États-Unis à la fin du 19e siècle. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire rendues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Possédant un plan rectangulaire, des ouvertures symétriques ainsi qu'une toiture à deux versants droits, cette maison appartient plus particulièrement à une variante de ce courant, soit le cottage vernaculaire américain. Dans la première moitié du 20e siècle à Québec, ce cottage est la variante de l'architecture vernaculaire industrielle qui demeure la plus populaire, supplantant dans les dernières décennies du 19e siècle, la maison traditionnelle québécoise, avec laquelle elle partage des similitudes. Il s'agit ici du modèle avec le pignon disposé sur la façade qui fait face à la rue. Ce type de maison est généralement doté d'une galerie couverte ainsi que d'un revêtement en bois ou en brique.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Cette maison conserve depuis son origine un usage résidentiel.
La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine et la préservation de certaines composantes traditionnelles. Le revêtement de bardeaux de bois, les chambranles, les planches cornières, plusieurs fenêtres en bois avec de grands carreaux pourraient être des éléments d'origine. Les portes en acier, les garde-corps industriels préfabriqués, le revêtement de la toiture en tôle profilée, le revêtement de bardeaux d'asphalte de la toiture de l'auvent sont tous des éléments contemporains qui cadrent moins bien avec une maison de cet âge et de ce style. Une belle galerie couverte s'accroche à la façade principale et à celle de droite.
La maison possède une bonne valeur de position. Elle se trouve sur une parcelle gazonnée, ombragée de plusieurs arbres matures, en bordure d'un ancien rang de campagne, la rue Jacques-Bédard, devenue aujourd'hui très achalandée par le trafic routier suite à sa transformation en artère commerciale.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 699, rue Jacques-Bédard
- 701, rue Jacques-Bédard