Maison Verret-Bédard
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1915 – avant 1940 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Auvent
- Cheminée
- Galerie
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Asphalte, bardeaux -
Forme : À un versant
Matériau : Tôle à baguettes
Porte principale :
- contemporaine, à imposte
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
- Rectangulaire, Fixe
Lucarne(s) :
- Rampante
Éléments architecturaux :
- Chambranle
- Planche cornière
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été construite entre 1915 et 1940, estimation qui repose sur son modèle architectural, la maison vernaculaire industrielle, aussi connue sous le terme de cottage vernaculaire américain, et sur la lignée des propriétaires. Elle est installée sur une partie du lot 472, achetée en 1932 par Elzéar Verret, menuisier et boulanger, marié à Jeanne Bédard, à Charlesbourg cette même année. Lors de cette vente, des bâtisses se dressent sur le terrain mais il n'est pas possible de savoir si la maison actuelle en faisait partie. Elzéar Verret demeure propriétaire de la maison jusqu'en 1991 et la famille Verret jusqu'en 2004.
Évaluation d'inventaire
La maison Verret-Bédard, implantée au 21009, boulevard Henri-Bourassa, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une bonne valeur d'âge. Elle a probablement été construite entre 1915 et 1940, estimation qui repose sur son modèle architectural, la maison vernaculaire industrielle, aussi connue sous le terme de cottage vernaculaire américain, et sur la lignée des propriétaires. Elle est installée sur une partie du lot 472, achetée en 1932 par Elzéar Verret, menuisier et boulanger, marié à Jeanne Bédard, à Charlesbourg cette même année. Lors de cette vente, des bâtisses se dressent sur le terrain mais il n'est pas possible de savoir si la maison actuelle en faisait partie. Elzéar Verret demeure propriétaire de la maison jusqu'en 1991.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle développée aux États-Unis à la fin du 19e siècle. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison de ses méthodes de construire rendues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de la diffusion de plans de maisons par le biais de catalogues et de revues. Possédant un plan rectangulaire, des ouvertures symétriques ainsi qu'une toiture à deux versants droits, cette maison appartient plus particulièrement à une variante de ce courant, soit le cottage vernaculaire américain. Dans la première moitié du 20e siècle à Québec, ce cottage est la variante de l'architecture vernaculaire industrielle qui demeure la plus populaire, supplantant dans les dernières décennies du 19e siècle, la maison traditionnelle québécoise, avec laquelle elle partage des similitudes.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Cette maison conserve depuis son origine un usage résidentiel.
La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la préservation de composantes anciennes ainsi que des interventions de nature réversible qui ont modifié son état d'origine. En effet, le revêtement extérieur en bardeaux de bois, une petite fenêtre carrée en bois, la tôle à baguettes de l'auvent et la galerie couvrant deux façades ont été conservés. À l'origine, les fenêtres étaient à battants à grands carreaux avec imposte, les poteaux de la galerie étaient complétés d'aisseliers et les garde-corps en bois comportaient différents motifs géométriques. Les fenêtres sont maintenant coulissantes et à manivelle, la porte est en acier surmontée d'une imposte, le revêtement de la toiture est en bardeau d'asphalte et les garde-corps sont de facture industrielle. Un petit volume annexe a été greffé en retrait de la façade droite et constitue une bonne intervention d'agrandissement.
La maison possède une bonne valeur de position. Son paysage rural d'origine, caractérisé par la présence de champs cultivés, de fermes et de boisés, a bien changé avec l'établissement de lotissements en banlieue et de complexes commerciaux. Elle est située sur une parcelle gazonnée près d'une artère achalandée, le boulevard Henri-Bourassa. Un couvert forestier montagneux, en arrière-plan, embellit quelque peu l'environnement de la maison.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 21009, boulevard Henri-Bourassa