Maison Zotique-Pelletier

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Inventorié	--

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Cette résidence a anciennement appartenu à Zotique Pelletier, frère de Luc Pelletier qui, suite à l'implantation et au succès de son entreprise à Rivière-Jaune, est à l'origine de la fondation de la municipalité de Notre-Dame-des-Laurentides. Zotique Pelletier est décédé accidentellement en 1908. Par conséquent, la maison a inévitablement été construite entre 1850, décennie où la maison néoclassique québécoise est en vogue au Québec, et 1908. La maison reste ensuite la propriété de la famille Pelletier pendant tout le reste du 20e siècle. Elle est incendiée en 1990, rendue inhabitable, puis reconstruite

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Inventaire patrimonial de l'arrondissement de Charlesbourg de la ville de Québec, à l'extérieur du site patrimonial déclaré de Charlesbourg (2018)
Ville de Québec

La maison Zotique-Pelletier, implantée au 21000, boulevard Henri-Bourassa, possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son âge, son intérêt historique et son architecture.

La maison possède une valeur d'âge supérieure et une bonne valeur d'intérêt historique. Cette résidence a anciennement appartenu à Zotique Pelletier, frère de Luc Pelletier qui, suite à l'implantation et au succès de son entreprise à Rivière-Jaune, est à l'origine de la fondation de la municipalité de Notre-Dame-des-Laurentides. Zotique Pelletier est décédé accidentellement en 1908. Par conséquent, la maison a inévitablement été construite entre 1850, décennie où la maison néoclassique québécoise est en vogue au Québec, et 1908. La maison reste ensuite la propriété de la famille Pelletier pendant tout le reste du 20e siècle. Elle est incendiée en 1990, rendue inhabitable, puis reconstruite.

La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison néoclassique québécoise. Ce style incorpore des éléments de l'architecture du Régime français et du style néoclassique importé par les Britanniques au lendemain de la Conquête. Elle se répand tout au long du 19e siècle au Québec, particulièrement entre 1830 et 1880, autant dans les régions rurales qu'urbaines. On la reconnait par la symétrie de la composition de la façade, une toiture à deux versants aux versants recourbés et un surhaussement par rapport au sol.

La maison possède une faible valeur d'usage. Elle n'est plus utilisée à des fins résidentielles. Le terrain à l'arrière sert d'entrepôt de matériaux pour une compagnie de construction. La maison pourrait servir d'espace de bureaux à cette entreprise.

La maison présente une faible valeur d'authenticité en raison des interventions de nature réversible et irréversible qui ont modifié son état d'origine. La toiture était recouverte autrefois de bardeaux de bois, les fenêtres étaient à battants avec des impostes, l'auvent était revêtu de bardeaux de bois, la galerie couverte faisait la longueur de la façade principale et longeait la façade droite. Des aisseliers garnissaient les sections supérieures des poteaux de galerie. Les fenêtres des lucarnes étaient à battants à grands carreaux. Les nouvelles fenêtres à manivelle reprennent le style des anciennes, la porte est en acier surmontée d'une imposte, la toiture est revêtue de bardeaux d'asphalte. Les aisseliers ont disparu mais la forme de la galerie couverte a été préservée. Un volume annexe de forme cubique, avec une toiture plate, est greffé à la façade gauche.

La maison possède une faible valeur de position. Son paysage rural d'origine, caractérisé par la présence de champs cultivés, de fermes et de boisés, a bien changé avec le passage de l'autoroute Laurentienne, l'implantation de nouvelles demeures et la disparition progressive des espaces agro-forestiers. Elle est située sur une parcelle gazonnée près d'une artère achalandée, le boulevard Henri-Bourassa. Le terrain de cette résidence n'est pas mis en valeur et la cour arrière sert d'entrepôt de machinerie et de matériel à une compagnie de construction. Un couvert forestier montagneux, en arrière-plan, embellit quelque peu l'environnement de la maison.

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