Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Maison Sansfaçon-Migneault

Type :

Patrimoine immobilier

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • après 1830 – avant 1880 (Construction)
  • après 1987 – (Agrandissement)
  • après 2011 – avant 2013 (Agrandissement)

Usage :

  • Fonction commerciale (Restaurants et bars)
  • Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Images

Description

Plan au sol :

Rectangulaire

Nombre d'étages :

1 ½

Groupement :

Détaché

Structure :

  • Bois

Annexes :

  • Agrandissement

Saillies :

  • Cheminée
  • Escalier
  • Galerie

Fondations :

  • Béton

Toit :

  • Forme : À deux versants droits retroussés
    Matériau : Tôle profilée

Porte principale :

  • contemporaine

Autre(s) porte(s) :

  • contemporaine

Fenêtre(s) :

  • Rectangulaire, À battants, à moyens ou grands carreaux

Lucarne(s) :

  • À croupe

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette maison a probablement été érigée entre 1830 et 1880 en raison de son style architectural, la maison néoclassique en vogue à cette époque. Elle a appartenu à plusieurs générations de Sansfaçon qui sont propriétaires de la terre entre 1831 et 1940 après que des Thibault, des Bédard ou des Pajot, aient successivement possédé la terre entre 1781 et les années 1820. En 1861 et 1871, notamment, la terre appartient à l'agriculteur Louis Sansfaçon, époux d'Anastasie Bureau, mariés à Charlesbourg en 1839. Elle est ensuite donnée à leur fils Elzéar, marié en 1875 à Malvina Guilbault.

Elzéar Migneault, considéré comme un cultivateur progressiste, possède alors plusieurs terres dans le rang Saint-Pierre (boulevard Henri-Bourassa) et des terres à bois dans Stoneham. Il lègue la propriété à son fils Joseph en 1929. Celui-ci est le dernier Sansfaçon à posséder la terre et la maison puisqu'il vend la propriété en 1940 à une personne en-dehors de la famille. Par la suite, la maison est la propriété d'Hyppolite Migneault de 1959 à 1987. C'est de cette façon que la demeure est connue jusqu'à récemment sous la désignation de maison Migneault. En 1987, la résidence est transformée en commerce.

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Évaluation d'inventaire

  • Inventaire patrimonial de l'arrondissement de Charlesbourg de la ville de Québec, à l'extérieur du site patrimonial déclaré de Charlesbourg (2018)
    Ville de Québec


  • La maison Sansfaçon-Migneault, implantée au 12025, boulevard Henri-Bourassa, possède une valeur patrimoniale bonne qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et la nature réversible des interventions.

    La maison possède une valeur d'âge supérieure. Selon son modèle architectural, la maison néoclassique québécoise, elle daterait de la période entre 1830 et 1880. Cette propriété a appartenu à des Thibault, des Bédard ou des Pajot, qui ont successivement possédé la terre entre 1781 et les années 1820. Ensuite, plusieurs générations de la famille Sansfaçon s'y sont succédé entre 1831 et 1940.

    La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison néoclassique québécoise. Ce style incorpore des éléments de l'architecture du Régime français et du style néoclassique importé par les Britanniques au lendemain de la Conquête. Elle se répand tout au long du 19e siècle au Québec, autant dans les régions rurales qu'urbaines. On la reconnait par la symétrie de la composition de la façade, une toiture à deux versants aux versants recourbés et un surhaussement par rapport au sol. La structure de la maison est en pièce sur pièce.

    La maison possède une faible valeur d'usage. Cette ancienne maison de ferme ne possède plus son usage résidentiel d'origine et tous ses bâtiments secondaires agricoles ont disparu. Elle a été transformée en local commercial après 1987. Plusieurs commerces y ont depuis élu domicile. Aujourd'hui, il s'agit d'un restaurant.

    La maison présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la conservation de quelques composantes anciennes ainsi que des interventions réversibles. Quelques éléments ont en effet été conservés tels que les fenêtres à battants à grands carreaux du rez-de-chaussée et des lucarnes ainsi que des chambranles. Le revêtement extérieur d'origine, en planches de bois horizontales, a été remplacé par un revêtement de facture contemporaine. L'ouverture de la porte de l'entrée principale a été agrandie et comblée par un modèle à double vantail en acier. Le volume annexe de la façade gauche est le résultat d'une intervention mal intégrée qui devrait être modifiée ou supprimée dans une perspective de mise en valeur du bâtiment. Un premier agrandissement est effectué, sur la façade gauche, lors de la transformation de la maison en commerce, après 1987, puis ce volume annexe est agrandi de nouveau entre 2011 et 2013. Si le premier agrandissement était bien harmonisé avec la maison, le deuxième, portant sa superficie à une longueur presque égale à celle de la façade principale, ne possédant pas de porte et doté de petites fenêtres non-traditionnelles, ne figure pas comme un bon exemple de corps d'annexe bien intégré. De plus, les terrasses aménagées à l'avant et sur le côté, toutes deux munies de garde-corps préfabriqués, ne cadrent pas bien avec le caractère ancien de la maison. La tôle à la canadienne de la toiture a été remplacée par de la tôle profilée, une cheminée et les volets de bois ont été supprimés.

    La maison possède une faible valeur de position. Jusqu'à la fin des années 1970, cette maison bénéficiait d'un important couvert forestier composé d'arbres matures qui s'élevaient devant la maison et à l'ouest du terrain. Depuis, l'aspect du terrain et son paysage rural d'origine ont bien changé. Le boulevard Henri-Bourassa est devenu une artère très achalandée. Positionnée en bordure de ce boulevard, la maison est également entourée de bâtiments commerciaux à l'allure disparate, dénués de qualités architecturales. La majorité des arbres du terrain ont disparu pour faire place à un très grand stationnement asphalté. Le terrain gazonné à l'avant de la maison, dénué d'arbres, sert de passage à des pylônes électriques, ce qui nuit à une bonne intégration de la maison dans le paysage. À l'instar de la majorité des maisons anciennes du secteur, la façade principale de la résidence fait face au sud.

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    Emplacement

    Region administrative :

    • Capitale-Nationale

    MRC :

    • Québec

    Municipalité :

    • Québec

    Arrondissement municipal :

    • Charlesbourg

    Adresse :

    • 12025, boulevard Henri-Bourassa

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    Références

    Notices bibliographiques :

    • PARÉ, Yves. Morphogénèse d'une banlieue : Orsainville.. Université Laval, 1983. 173 p.
    • s.a. Biographies et histoire des gens de Charlesbourg. Québec, 1990. 3646 p.

    Multimédias disponibles en ligne :

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