Maison Pichette-Lacombe
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1931 – avant 1937 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Plan au sol :
En «L»
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois
Saillies :
- Auvent
- Cheminée
- Escalier
- Galerie
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : À deux versants droits
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, À battants, sans carreau
- Rectangulaire, Contemporaine
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Chambranle
- Planche cornière
- Poteau ouvragé
- Retour de l'avant-toit
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Cette maison a probablement été construite entre 1931 et 1937 car il ne se trouve pas encore de maison sur le site en 1931 lors de la vente du terrain et aussi en raison de son style architectural, un modèle avec un plan en L issu de la maison vernaculaire industrielle, particulièrement populaire au cours de cette période. Le terrain est alors la propriété de Léonie Pichette, épouse de Raoul Lacombe, de 1931 à 1937, puis de Joseph Lacombe de 1937 à 1976. Quelques autres propriétaires se succèdent après 1976.
Évaluation d'inventaire
La maison Pichette-Lacombe, implantée au 535, côte Bédard, possède une valeur patrimoniale supérieure qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural, la conservation de certaines composantes anciennes et sa position.
La maison possède une bonne valeur d'âge. Elle a probablement été construite entre 1931 et 1937 car il ne se trouve pas encore de maison sur le site en 1931 lors de la vente du terrain et aussi en raison de son style architectural, un modèle avec un plan en L issu de la maison vernaculaire industrielle, particulièrement populaire au cours de cette période. Le terrain est alors la propriété de Léonie Pichette, épouse de Raoul Lacombe, de 1931 à 1937, puis de Joseph Lacombe de 1937 à 1976.
La maison présente une valeur architecturale supérieure en raison de sa forte représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle, développée aux États-Unis. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison des méthodes de construire devenues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de plans de maisons diffusés par le biais de catalogues et de revues. Il s'agit ici d'une variante de ce courant, soit le modèle doté d'un plan en L qui, directement influencé du mouvement pittoresque en architecture, prévoit grâce à son carré asymétrique et sa galerie couverte, une plus grande ouverture sur la nature. On reconnait ce style de maison par sa toiture à deux versants droits, un plan rectangulaire, une symétrie dans les ouvertures, ses composantes standardisées telles que les portes, les fenêtres et le revêtement en planches de bois à feuillures, une galerie extérieure ainsi qu'une ornementation sobre réduite essentiellement aux planches cornières et aux chambranles.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Elle conserve depuis son édification un usage résidentiel.
La maison présente une valeur d'authenticité supérieure en raison de la conservation de plusieurs composantes anciennes et de la réversibilité de certaines interventions. Parmi les composantes d'origine, notons le revêtement en planches de bois à feuillure, les fenêtres à battants avec imposte, les portes en bois, les fondations en pierre, l'ornementation consistant aux retours de corniche, aux chambranles et aux planches cornières. Le revêtement de bardeaux d'asphalte de la toiture, qui remplace peut-être un revêtement initial en tôle ou en bardeau de bois, demeure le seul changement de facture contemporaine.
La maison possède une valeur de position supérieure. Bien que son paysage rural d'origine ait bien changé, la maison est toujours située près de la côte Bédard, artère reliant Charlesbourg à Lac-Beauport, une route ouverte dès les premières tranches du 19e siècle, et habitée encore aujourd'hui par plusieurs représentants de la famille Bédard. Cette maison, faisant face au sud, comme la majorité des maisons anciennes du secteur, est implantée sur un terrain relativement grand. Elle bénéficie d'un environnement de qualité, rarement réservé aux propriétés des environs, redevable à une végétation luxuriante qui octroie nature et intimité aux résidents de la maison.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 535, côte Bédard