Fragments de vase à parement et à crestellation

Type :

Patrimoine mobilier (Bien archéologique)

Autre(s) nom(s) :

Céramique iroquoienne du Saint-Laurent
Poterie amérindienne

Région administrative :

Montérégie

Municipalité :

Beauharnois

Période :

Sylvicole supérieur (1 000 à 450 AA)

Thématique :

Patrimoine autochtone (Patrimoine des Premières Nations)

Classification :

Bien archéologique > Outils et équipement pour les matériaux > Alimentation : préparation et conservation des aliments

Éléments associés

Inventaires associés (1)

Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )

Images

Description

Les fragments de vase à parement et à crestellation en céramique de type autochtone sont liés à un récipient servant principalement à la cuisson. L'objet date du milieu du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'artéfact mesure 9 cm de hauteur et 17 cm de largeur. La lèvre mesure 0,7 cm d'épaisseur et le parement mesure 1,9 cm de hauteur.

Provenance archéologique :

BhFl-1c

Culture :

Iroquoiens du Saint-Laurent

Contexte archéologique :

Campement

Fonctions / usages :

Le vase sert principalement à la cuisson des aliments. Il peut également servir à l'entreposage.

Lieu de production :

Amérique du Nord > Canada > Québec > Montérégie > Beauharnois

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

Modelé au battoir et à l'enclume

Matériaux :

Céramique - terre cuite grossière (commune) (Céramique de type autochtone)

Technique de décoration :

Imprimé
Incisé

Motif décoratif :

Échelle
Géométrique
Linéaire

Élément décoratif :

Empreinte linéaire
Empreinte linéaire verticale
Incision linéaire
Incision linéaire horizontale
Incision linéaire oblique à droite
Incision linéaire verticale

Décor :

La lèvre porte des impressions linéaires verticales. Le parement porte un motif incisé à trois bandes : de petites verticales au haut, une bande de cinq horizontales au centre et des obliques à droite au bas. Ni l'angle du parement ni le col ne sont décorés. La panse est décorée de champs d'incisions à orientations variées, formant un décor complexe qui inclut des motifs en échelle. Fait intéressant, aucune bande décorative ne marque l'épaule pour délimiter la partie supérieure de la décoration de la panse.

Dimensions :

Épaisseur, Lèvre (Mesurée / intégral) : 0,7 centimètre(s)
Hauteur, Parement (Mesurée / intégral) : 1,9 centimètre(s)
Hauteur (Mesurée / subsistant) : 9 centimètre(s)
Largeur (Mesurée / subsistant) : 17 centimètre(s)

Intégrité :

Objet incomplet constitué de plusieurs fragments recollés ou non (25% à 75% de l'objet)

Nombre de biens :

Nombre de fragments :

Numéro de l'objet :

CARQ : 28
CARQ : 14
Numéro archéologique : BhFl-1c-ST2-1355
Numéro d'accession : 1992-ST2-1355C
Numéro précédent : BhFl-1-1992-ST2-1355C
Numéro précédent : ME-851
Numéro précédent : ST2-1345
Numéro précédent : BhFl-1-Station 2-1992-ST2-1355C

Discipline :

Archéologie préhistorique

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Statuts

Statut	Catégorie	Autorité	Date
Inventorié	--

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Informations historiques

Les fragments de vase à parement et à crestellation sont datés du milieu du Sylvicole supérieur (1 000 à 450 ans avant aujourd'hui). L'artéfact sert principalement à la cuisson des aliments. Il peut également servir à l'entreposage.

L'objet est un vase à parement court. Sa panse porte une décoration complexe dont la limite supérieure n'est pas marquée à l'épaule par une bande distincte.

L'artéfact est mis au jour à la station 2 située sur le site de Pointe-du-Buisson, à Beauharnois.

Ce vase a été remonté par le comblement de certaines parties manquantes avec du plâtre peint.

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Évaluation d'inventaire

Numérisation de la collection archéologique de référence du Québec (2016 - )
Société du musée d'archéologie et d'histoire de Montréal Pointe-à-Callière

Les fragments de vase à parement et à crestellation font partie de la collection archéologique de référence du Québec, car ils représentent bien la production céramique des Iroquoiens du Saint-Laurent au milieu du Sylvicole supérieur. Une restauration et un remontage professionnel peuvent être envisagés par le Centre de conservation du Québec.

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