233-239, 62e Rue Est
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1916 – avant 1921 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Description
Plan au sol :
En «L»
Nombre d'étages :
3
Groupement :
Détaché
Structure :
- Bois, charpente claire
Saillies :
- Galerie
- Terrasse
- Tourelle
Fondations :
- Béton
Toit :
-
Forme : Conique
Matériau : Tôle à la canadienne -
Forme : Plat
Matériau : Composite, multicouche
Porte principale :
- contemporaine, à imposte
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine, à imposte
- entièrement vitrée
Fenêtre(s) :
- Rectangulaire, Contemporaine
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Corniche à denticules
- Girouette
- Plate-bande
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le terrain sur lequel s'élève l'édifice se trouvait dans ce que l'on appelait le Parc Richelieu. Lors de l'achat du terrain par le cordonnier Charles D'Anjou senior en 1916, celui-ci s'engage à construire ou à faire construire un immeuble de brique. En 1921, le bâtiment actuel est mentionné comme étant construit dans l'acte de vente entre Charles D'Anjou senior et Charles D'Anjou junior.
Évaluation d'inventaire
L'édifice implanté au 233-239, 62e Rue Est possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
Le bâtiment possède une bonne valeur d'âge. Celui-ci est construit entre 1916 et 1921. Lors de l'achat du terrain par le cordonnier Charles D'Anjou senior en 1916, celui-ci s'engage à construire ou à faire construire un immeuble de brique. En 1921, le bâtiment actuel est mentionné comme étant construit dans l'acte de vente entre Charles D'Anjou senior et Charles D'Anjou junior.
Le bâtiment présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison vernaculaire industrielle, développée aux États-Unis. Elle se répand ensuite au Canada, où elle gagne en popularité, en raison des méthodes de construire devenues simplifiées par l'utilisation de matériaux standardisés, d'une charpente à claire-voie, de composantes préfabriquées et de plans de maisons diffusés par le biais de catalogues et de revues. Il s'agit ici d'une variante de ce courant, soit le plex qui est une maison à logements dotée de plusieurs unités d'habitation superposées avec des entrées indépendantes accessibles par des escaliers intérieurs ou extérieurs. On le reconnait par sa toiture plate, son ornementation concentrée dans la corniche ou le couronnement, ses composantes standardisées et ses galeries extérieures. Ce type de logements est particulièrement prisé par les promoteurs et sociétés immobilières de la première moitié du 20e siècle afin de loger, rapidement et à faible coût, une population alors grandissante. Ici la présence d'un oriel sur deux étages surmonté d'une tourelle confère une touche victorienne à l'édifice.
Le bâtiment possède une bonne valeur d'usage. Il a conservé un usage résidentiel depuis sa construction.
Le bâtiment présente une bonne valeur d'authenticité en raison de la conservation de certaines composantes traditionnelles ainsi que des interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Parmi les éléments traditionnels qui ont été conservés, on remarque le revêtement de la façade principale en brique, le jeu de briques au-dessus des fenêtres, la corniche à denticules en tôle et le couronnement de la tourelle recouvert de tôle et surmonté d'une girouette. Les fenêtres d'origine, probablement à battants avec imposte en bois, ont été remplacées par un modèle à manivelle avec un matériau moderne, les portes d'origine par un modèle en acier muni de vitrage et le revêtement des murs des façades latérales est de facture récente. Les escaliers ont été remplacés par des modèles récents en acier et des balcons ont été ajoutés sur la façade droite avec des portes-fenêtres. Le bâtiment possède un bon potentiel de restauration.
L'édifice possède une valeur de position bonne. Il est situé au coin de la 62e Rue Est et du boulevard Henri-Bourassa, artère importante ouverte en 1936 servant de voie rapide entre Charlesbourg et Québec.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 233, 62e Rue Est
- 235, 62e Rue Est
- 237, 62e Rue Est
- 239, 62e Rue Est
Désignation cadastrale :
- Lot 1 149 042