7083-7085, 1e Avenue
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Québec
Date :
- après 1885 – avant 1920 (Construction)
Usage :
- Fonction résidentielle (Maisons rurales et urbaines)
Éléments associés
Inventaires associés (1)
Images
Description
Plan au sol :
Rectangulaire
Nombre d'étages :
1 ½
Groupement :
Détaché
Annexes :
- Agrandissement
Saillies :
- Baie en saillie
- Galerie
Fondations :
- Pierre
Toit :
-
Forme : Mansardé
Matériau : Asphalte, bardeaux
Porte principale :
- bois, à panneaux et vitrage
Autre(s) porte(s) :
- contemporaine
Fenêtre(s) :
- en losange, Fixe
- Rectangulaire, Contemporaine
Lucarne(s) :
- À pignon
Éléments architecturaux :
- Balustrade en bois
- Balustrade en fonte
- Chambranle
- Fronton
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Informations historiques
D'après son style architectural, la maison à mansarde, cette résidence a été construite alors que ce style était populaire au Québec, soit entre 1870 et les années 1920, et peut-être plus précisément, entre 1885 et 1895. En 1885, Ursule Guilbault (veuve de Charles Bédard) devient l'unique propriétaire d'un petit lot vacant (lot 304). Une maison est ensuite mentionnée dans la donation de 1895 entre Ursule Guilbault et son neveu Charles A. Guilbault. Il pourrait s'agir de la maison actuelle, quoiqu'une construction réalisée entre 1895 et les années 1920 demeure également possible. Cette maison a aussi été la résidence des garagistes Odilon Dorion et Étienne Turgeon. On y a déjà tenu une petite épicerie.
En 1995, la maison est transformée en édifice de bureaux. L'année suivante, le rez-de-chaussée accueille un restaurant d'environ 48 places qui se nomme Tradition québécoise inc. En 1998, le propriétaire retransforme le restaurant en logement dans lequel il se réserve un espace bureau pour sa compagnie d'architecte-paysagiste, le Centre le reflet de mon jardin.
Évaluation d'inventaire
La maison implantée au 7083-7085, 1re Avenue possède une bonne valeur patrimoniale qui repose surtout sur son ancienneté, son intérêt architectural et son authenticité.
La maison possède une bonne valeur d'âge. D'après son style architectural, la maison à mansarde, cette résidence a été construite alors que ce style était populaire au Québec, soit entre 1870 et les années 1920, et peut-être plus précisément, entre 1885 et 1895. En 1885, Ursule Guilbault (veuve de Charles Bédard) devient l'unique propriétaire d'un petit lot vacant (lot 304). Une maison est ensuite mentionnée dans la donation de 1895 entre Ursule Guilbault et son neveu Charles A. Guilbault. Il pourrait s'agir de la maison actuelle, quoiqu'une construction réalisée entre 1895 et les années 1920 demeure également possible. Cette maison a aussi été la résidence des garagistes Odilon Dorion et Étienne Turgeon. On y a déjà tenu une petite épicerie.
La maison présente une bonne valeur architecturale en raison de sa représentativité par rapport à la maison à mansarde. Dérivée du style Second Empire, la maison à mansarde retient de ce courant l'utilisation d'une toiture mansardée, c'est-à-dire qu'elle est formée d'un terrasson dans la partie supérieure et d'un brisis dans la partie inférieure. De plan carré ou rectangulaire, doté d'une toiture à deux ou quatre versants, ce type de maison demeure très populaire au Québec, car elle offre plus d'espace habitable à l'étage que les maisons avec toiture à deux versants droits ou courbés. On la retrouve autant en milieu rural qu'urbain et son répertoire décoratif, dérivé de l'éclectisme classique français, reste sobre et modeste.
La maison possède une bonne valeur d'usage. Elle semble avoir retrouvé sa fonction d'origine, soit un usage résidentiel. Il s'agit d'une ancienne maison de ferme qui a toujours l'une de ses vieilles dépendances situées à l'arrière de la maison. L'usage de la maison a changé au fil du temps. Elle a accueilli des bureaux, un restaurant et une épicerie avant de redevenir un logement.
La maison présente une valeur d'authenticité faible en raison des nombreuses interventions réversibles qui ont modifié son état d'origine. Le revêtement d'origine des façades principale et droite, qui étaient en bardeau de cèdre, a été remplacé par du vinyle. Celui de la toiture, probablement en tôle traditionnelle ou en bardeau de cèdre, a été remplacé par du bardeau d'asphalte. Les fenêtres ont été remplacées par un modèle à manivelle en aluminium. La toiture de l'annexe de la maison a été modifiée, en 1977, pour une toiture à trois versants et une porte de la façade a été remplacée par une fenêtre, possiblement la fenêtre en baie (bay-window). La galerie a été refaite à plusieurs reprises. Parmi les éléments anciens ou traditionnels qui ont été conservés, on retrouve la volumétrie à deux niveaux du bâtiment, le revêtement de bardeau de cèdre des façades gauche et arrière, une fenêtre à battants en bois surmonté d'une imposte sur la façade droite ainsi que des chambranles autour des ouvertures du rez-de-chaussée.
La maison possède une bonne valeur de position. Bien que son paysage rural d'origine ait bien changé, la maison est aujourd'hui située en bordure de la 1re Avenue, artère importante qui reliait Québec à Charlesbourg. La maison est implantée parallèlement à celle-ci et est bordée sur deux côtés par un immense stationnement asphalté qui est utilisé par le garage voisin.
Emplacement
Region administrative :
- Capitale-Nationale
MRC :
- Québec
Municipalité :
- Québec
Arrondissement municipal :
- Charlesbourg
Adresse :
- 7083, 1e Avenue
- 7085, 1e Avenue
Désignation cadastrale :
- Lot 1 035 238
